Une vision chrétienne de la contraception et de la FIV
Bienvenue à tous.
C’est un honneur et un privilège de pouvoir m’adresser à vous ce matin et, comme le pasteur Baggett l’a noté à propos de notre norme et de nos églises : nous prêchons systématiquement à travers les livres de la Bible et donc, la norme est de prendre un texte, d’expliquer ce qu’il signifie, de l’appliquer à l’église. Mais aujourd’hui évidemment nous sortons de cette norme.
Le sujet que je dois traiter aujourd’hui est « Comment les pasteurs devraient-ils aborder la contraception et la FIV ». Permettez-moi de vous donner la réponse courte. La réponse courte, pasteurs, est : nous devons aborder publiquement ces questions depuis les chaires de nos églises. Ce ne sont pas des choses que nous pouvons simplement ignorer, pas plus que nous ne pouvons ignorer les vérités liées à l’avortement. Il ne devrait pas être nécessaire qu’un membre de notre église ait des doutes quant à la position de l’église concernant ce que la Bible enseigne sur la question de la contraception et de la FIV.
Donc, la réponse courte est : nous devons aborder ces questions, et nous devons le faire en nous basant sur les principes que nous allons entendre le pasteur Ascol exposer ici sous peu sur l’autorité de la parole de Dieu. Donc, si vous êtes pasteur et que c’est un sujet que vous avez ignoré, ou bien peut-être, dont vous n’avez même pas réalisé qu'il pouvait poser problème (comme dans l’exemple que Bradley a donné avec les législateurs), si vous en êtes là aujourd’hui, j’espère que le Seigneur vous accordera le repentir là où le repentir est nécessaire. Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas pasteurs, selon les statistiques que je vais présenter ici sous peu, la plupart d’entre nous dans cette salle ou nos épouses auront utilisé la contraception hormonale dont je vais parler ou auront participé à la FIV. Et donc, si vous êtes dans ces cas aujourd’hui, vous entendrez probablement des vérités difficiles, mais je ne vous montrerais pas d'amour si je n’étais pas prêt à partager ces vérités difficiles tirées de la parole de Dieu avec vous.
Principes fondamentaux
Comme Jésus l’a dit aux Juifs qui avaient cru en lui dans Jean chapitre 8 : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira », soyons donc un peuple qui demeure dans la vérité de la parole de Dieu aujourd’hui.
J’ai 45 minutes pour couvrir peut-être deux des questions les plus controversées de notre époque, donc inutile de dire que nous allons plonger directement et commencer. Avant de le faire, demandons l’aide de Dieu alors que nous ouvrons sa parole et cherchons à appliquer les principes qui s’y trouvent : Père céleste miséricordieux, nous venons à Toi au nom de Christ, Seigneur, je prie pour que Tu me donnes de l’aide, Seigneur, dans la prise de parole aujourd’hui, que je parle selon les vérités de Ta parole, que je parle avec clarté, concision ; et je prie pour chaque personne ici, Seigneur, que là où le repentir est nécessaire, tu l’accordes pour les pasteurs, les responsables d’église ici, Seigneur, qu’ils voient, Seigneur, leur appel à prêcher, à se lever, dans ce domaine, Seigneur, à avertir leur troupeau là où c’est nécessaire. Et je prie toutes ces choses au nom de Christ et pour Sa gloire, Amen.
Permettez-moi de donner un avertissement rapide sur le contenu : je sais qu’il y a des jeunes ici, j’espère que si vous y avez pensé : vous reconnaissez qu’il n’y a aucun moyen d’aborder les questions de la contraception et de la FIV sans parler de certaines des réalités biologiques qui vont avec, et donc six de mes enfants non adultes sont ici, alors je vais être aussi discret que possible en décrivant ces choses, mais je veux juste le mentionner d’emblée.
Il y a donc beaucoup à dire sur ces deux sujets, chacun dans le contexte d’une église locale nécessiterait certainement plusieurs sermons ou enseignements, mais ce que j’ai choisi de faire aujourd’hui est vraiment en accord avec le thème de la conférence qui est : « Équiper les saints pour abolir l’avortement ». Je veux me concentrer sur un aspect particulier de chacun de ces sujets. Je veux me focaliser sur la manière dont chacun de ces éléments, la contraception hormonale et la FIV, agissent, et comment certaines des vies de nos prochains à naître peuvent être et sont éliminées par leur utilisation.
Présupposés
Comme je l’ai mentionné, il y a certains
présupposés avec lesquels nous devons aborder cette conférence, et je n’ai pas le temps de détailler et d’expliquer tout cela ; je
veux juste vous les donner.
Le premier est : Dieu est notre autorité en toutes choses, dans toute la vie et la pratique, il est Roi.
Comme
le pasteur Baggett l'a exposé, Jésus n’est pas seulement sauveur mais il est Roi.
Et c'est donc
la parole de Dieu qui doit être notre guide, pas notre culture, pas notre tradition, pas même nos amis chrétiens, quand il s’agit de ces
questions. J’ai mentionné que le pasteur Ascol développera cela ici tout-à-l'heure.
Ensuite, je
suppose que nous sommes tous d’accord avec la vérité biologique selon laquelle la vie commence à la
fécondation ; même la plupart des manuels d’embryologie sont d’accord avec ce fait. En voici un
exemple dans « L’humain en développement : embryologie orientée cliniquement », 11ème édition de Moore,
Persaud et Torchia. Ils disent : « La fécondation est le processus par lequel les gamètes mâles et femelles (spermatozoïde et ovocyte) fusionnent pour former une
seule cellule appelée zygote. Au cours de ce processus, une série d’étapes se produisent qui conduisent finalement au mélange des
chromosomes maternels et paternels et à l’activation de
l’ovule ».
Donc, le spermatozoïde et l’ovule se rencontrent, ils fusionnent, ils deviennent quelque chose que ni l’un ni l’autre n’était auparavant : un
être humain à son stade le plus élémentaire de développement. Techniquement parlant, c’est
une seule cellule appelée zygote qui possède un ensemble complet de 46 chromosomes humains
qui vont diriger la formation de ce petit humain, toutes ses structures corporelles et ses fonctions.
Alors nous avons : le spermatozoïde est un ÇA, l’ovule est un ÇA, et quand ils se réunissent, ils forment un
zygote : un petit être humain, un IL ou une ELLE.
Ce nouvel être humain génétiquement unique
est celui dont le sexe a été déterminé dès le moment de la fécondation.
Cette dernière affirmation
me ferait chasser de nombreux endroits aujourd’hui.
Il y a certainement aussi des textes
de la parole de Dieu qui nous conduiraient à cette conclusion également ; vous êtes probablement familiers avec ces deux versets du Psaume 139,
versets 13-16 : c’est David qui parle : « C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue
de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi,
lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ;
et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant
qu'aucun d'eux existât ».
Puis Jérémie 1:5, là Dieu dit au prophète : « Avant
que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi
prophète des nations ».
Ce qui est miraculeux, c’est que nous
vivons à une époque où nous pouvons observer cette formation la plus élémentaire du
développement humain ; c’est pourquoi même les manuels d’embryologie laïques sont généralement d’accord à ce sujet.
Mais en tant que Chrétiens, nous reconnaissons que c’est plus qu’une simple vie humaine dans un sens vague et éthéré.
C’est maintenant
un IL ou une ELLE, portant l’image de Dieu. Genèse 1:27 le dit ainsi : « Dieu créa l’homme à son image,
il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme ».
La contraception
Donc avec ces principes fondamentaux en tête, nous pouvons maintenant nous tourner vers notre première question, celle de la contraception.
Il me semble impossible d’aborder cette question juste dans un sens technique, sans aborder deux des problèmes sous-jacents qui y contribuent : notre vision de l’intimité sexuelle et notre vision des enfants. Ce sont deux choses qui sont au cœur de la discussion ; et je partagerai cela avec vous à la fin. Je vais donner mon email où, si vous voulez que je vous envoie ces diapositives, j’ai la documentation de chaque statistique et citation que je vais utiliser, donc vous n’avez pas à prendre de photos ou quoi que ce soit, je suis heureux de partager tout cela, surtout si vous êtes pasteur ; j’espère que ce sera comme un kit de démarrage pour que vous puissiez saisir cela et utiliser cette documentation dans votre église.
L'intimité sexuelle
Il est clair que ces questions d’intimité sexuelle
et notre vision des enfants sont à la racine de cette discussion et j’ai peur que ce soient deux choses qui ne sont
jamais clairement et passionnément articulées dans beaucoup de chaires et d’églises de notre nation.
D’abord, examinons
l’intimité sexuelle, Matthieu 19:4-6 : « Il répondit : » (c’est Jésus qui parle)
« N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme et qu'Il dit : C'est pourquoi l'homme quittera
son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus
deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ».
Ici, nous voyons que Dieu est l’auteur de l’intimité sexuelle ; dans le bon contexte, c’est un beau cadeau à apprécier par
son peuple. Nous voyons que Dieu veut que l’intimité sexuelle soit limitée à un et un seul endroit :
l’union à vie d’un homme et d’une
femme.
Cependant, vous n’avez pas à aller plus loin que le livre de la Genèse lui-même pour voir ce qui s'est passé avec la chute et
l’entrée du péché dans le monde.
Dans Genèse 4, nous voyons le petit-petit-petit-petit-fils
de Caïn, Lamech, prendre deux femmes. Dans Genèse 19, nous voyons Dieu détruire Sodome et
Gomorrhe principalement pour leur péché sexuel. Dans Genèse 19, vous avez le récit de
Lot et de ses deux filles.
Donc avant même d’arriver à la naissance d’Isaac, dans Genèse
chapitre 20, vous avez la polygamie, l’homosexualité et l’inceste.
Malheureusement, les choses ne font que décliner à partir de là, et c’est pourquoi nous avons besoin d’un sauveur, c’est pourquoi Jésus a dû venir pour sauver
son peuple.
Ce n’était pas un problème seulement parmi les
Patriarches : nous voyons que Paul doit aussi aborder le péché sexuel à l’intérieur de l’église.
Paul dit à l’église de Corinthe dans 1 Corinthiens 6:18 « Fuyez l'impudicité ». Dans Galates 5, Paul parle
des œuvres de la chair en contraste avec le fruit de l’esprit. Et par où commence-t-il dans les œuvres de
la chair, il dit : « Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, … ». C’est donc là que Paul commence cette
discussion.
Le mot « impudicité », autrement dit l'immorailté sexuelle, est 'porneia' en grec et il couvre un éventail
d’activités sexuelles illicites qui incluent l’adultère, la fornication, l’homosexualité, le lesbianisme, les rapports avec des animaux et
les rapports avec des proches parents. Je pense que pour la plupart d’entre nous, ce n’est pas vraiment une nouvelle
information.
Mais j’ai peur qu’il y ait en réalité beaucoup de Chrétiens qui n’ont
jamais entendu ces vérités exposées prêchées dans les églises ou les prétendues
églises dont ils sont membres. Voici quelques statistiques sur l’état de
l’église.
Dans une enquête du Pew Research Center de 2020, 50 % des Chrétiens professants ont dit
que la relation sexuelle occasionnelle entre adultes consentants est toujours ou parfois acceptable, et cela inclut
36 % des Évangéliques professants. Dans cette même étude, 57 % des
Chrétiens professants et 46 % des Évangéliques professants disent que la relation sexuelle entre adultes non mariés qui sont dans une
relation engagée est acceptable.
J’espère que cela vous choque
d'avoir là ces prétendus frères et sœurs en Christ qui disent, pas seulement parfois,
mais la plupart du temps : ce serait acceptable pour deux personnes engagées d’avoir
une intimité sexuelle en dehors de la relation maritale !
Et donc je dois vous demander, pasteurs dans la salle, avez-vous abordé ces questions dans votre congrégation avec l’autorité et la clarté que nous voyons chez l’apôtre Paul qui nous en donne l'exemple dans le 1er livre aux Corinthiens et dans le livre aux Galates ? J’espère pour vous tous que cette réponse est un oui franc.
Et je
veux vous demander, Chrétiens : vous êtes-vous placés dans une église locale où vous êtes sous l’enseignement et
l’autorité d’un groupe d’hommes, d’anciens, qui ont ouvertement et sans honte
proclamé ces vérités de la parole de Dieu ? J’espère que la réponse est
oui.
Alors, en se basant sur ces chiffres que nous venons de voir, on ne devrait être surpris que, dans un rapport de l’Institut Guttmacher : « Chez les femmes
ayant des avortements entre 2008 et 2014, 17 % se sont identifiées comme Protestantes mainstream
et 13 % comme Évangéliques ».
Pour mettre les chiffres en perspective :
cela représente chaque année plus de 300 000 femmes protestantes professantes
qui tuent leurs bébés à naître, y compris 130 000 Évangéliques professantes.
Quand vous regardez les chiffres, environ 86 % de ces femmes ayant des avortements pendant ces années étaient
non mariées.
Nous voyons donc que le problème est principalement une question d’intimité en dehors des limites de ce que Dieu a ordonné, qui conduit au meurtre de nos prochains à naître. Il est donc clair comme de l’eau de roche qu’une mauvaise vision de l’intimité sexuelle est une cause profonde de l’avortement non seulement dans notre société, mais aussi dans nos églises.
L'enfant vu comme une bénédiction
Parlons maintenant de la deuxième question qui sous-tend le problème de
contraception, la vision des enfants comme une bénédiction.
Psaume 127:3-5
« Voici, des fils sont un héritage de l'Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches dans la main d'un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois !
Ils ne seront pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte ».
Donc
pasteurs, votre congrégation est-elle au courant du fait que vous croyez que les enfants
sont une bénédiction ? Et plus encore, savent-ils que la parole de Dieu dit réellement que
les enfants sont une bénédiction ? Chrétiens, considérez-vous les enfants
comme une bénédiction ? Croyez-vous réellement Dieu quand Il dit dans Sa parole que les enfants sont une
bénédiction ? Voyons dans Deutéronome 28 où il y a une liste entière de bénédictions
que Dieu promet si Israël maintient la fidélité à l’alliance avec Lui.
Dans
Deutéronome 28:4-5, nous voyons que l’une de ces choses est la bénédiction des
enfants. Là, Dieu dit : « Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux,
les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies. Ta corbeille et ta huche seront
bénies. ».
Je veux donc nous demander : Chrétiens, combien d’entre nous sont vraiment prêts à accepter,
et à prier et à demander plus de bénédictions quand il s’agit de succès au travail,
de promotions, de plus d’argent, de l'abondance qui va avec, vous savez,
des maisons plus grandes et plus récentes, des voitures plus grandes et plus neuves, toutes ces choses ; au lieu de la bénédiction d'avoir des
enfants.
Donc, qu'observons-nous ici ? Nous voyons, oui, que Dieu va bénir le fruit du sol et le fruit de notre bétail
et l’accroissement de nos troupeaux, l’augmentation de nos récoltes
et de notre pain ; donc oui, toutes ces choses pratiques que Dieu a promis de bénir, sauf la première chose par laquelle il commence :
le fruit de tes entrailles sera béni. Alors combien d’entre nous, en tant que Chrétiens, disent, oui, Dieu, je prendrai ces autres bénédictions. Bien, mais je vais
négliger cette bénédiction-là des entrailles, non seulement je vais la négliger, mais je vais en fait la contrecarrer.
Je ne veux plus de ces petites bénédictions que tu pourrais
envoyer.
Je ne dis pas que chaque type de contraception est peccamineux dans toutes les
circonstances, mais je dis que souvent les Chrétiens aujourd’hui ne rentrent même pas dans ce processus de pensée et de prière
qui voit les enfants comme une bénédiction.
Voici quelques statistiques qui nous montrent comment notre nation voit la bénédiction que sont les enfants ;
depuis l’introduction de la pilule contraceptive en Amérique en 1960, le taux de fécondité total est passé de
3,4 à 1,8, donc presque divisé par deux. Nous pourrions nous consoler
en pensant que nous ne sommes pas aussi mauvais que certains autres pays comme la Corée du Sud qui est à 0,7, Hong Kong à 0,8, l’Italie à
1,2, l’Espagne à 1,2 et le Japon à 1,3. Notez que tous ces pays sont
significativement en dessous du taux de remplacement de 2,1 et donc, oui, nous avons une crise
démographique à venir dans beaucoup de ces nations.
Voici ce que je touve plus pertinent
pour nous, selon une recherche menée par l’Institut pour les Études Familiales, « même dans les groupes protestants où au moins 75 % des
gens étaient d’accord avec l’affirmation que ‘la Bible est la parole de Dieu’, le taux de fécondité total est le même que la
moyenne nationale : 1,8 ». Donc, quand vous regardez les chiffres réels,
il est difficile de voir comment, en tant que groupe, les Chrétiens protestants qui disent
se fonder sur l’autorité de la parole de Dieu, verraient les enfants comme une bénédiction plus que nos voisins
païens.
La pilule
Alors maintenant, tournons-nous vers la question de la contraception en elle-même.
Selon les données du Centre National des Statistiques de Santé (NCHS), environ 65 % des femmes âgées de 15 à 49 ans qui ont déjà
eu des rapports sexuels ont utilisé la pilule contraceptive au moins une fois.
Albert Mohler l’a résumé ainsi :
« La disponibilité de la contraception sous une forme fiable – en particulier sous la forme de la pilule – a déclenché la
révolution sexuelle. Tant que la relation sexuelle était de manière prévisible liée au potentiel de grossesse, un énorme frein biologique à la sexualité
en dehors du mariage fonctionnait comme une barrière à l’immoralité sexuelle ».
Je pense que la plupart d’entre nous reconnaissent probablement
cela, mais il y a en réalité un problème beaucoup plus profond, caché sous la
surface.
La pilule n’est pas efficace à 100 % ; il y a une chance que
vous conceviez pendant que vous êtes sous pilule. Donc il y a une chance que le spermatozoïde et l’ovule se rencontrent, que vous ayez cet
ovule fécondé et que vous ayez un nouvel être humain formé. Les statistiques du planning familial (Planned
Parenthood) – dont vous pourriez penser qu'elles auraient plutôt tendance à sous-estimer ces chiffres, n'est-ce pas,
reconnaissent qu’environ « 7 à 9 % des femmes utilisant la pilule deviennent enceintes chaque année ».
Quand vous regardez le taux
supposé d’échec, il serait d’environ 0,3 %, si la pilule était prise correctement ; mais
probablement que n’importe lequel d’entre nous qui prend un médicament tous les jours reconnaît que nous ne le prenons pas toujours à
la même heure exactement tous les jours. On voit donc bien comment on passe de ce 0,3 % dans un monde parfait à
ce 7 à 9 % dans le monde réel.
Pour commencer à mettre cela en
perspective pour nous, selon les données du CDC et de l’Institut Guttmacher, 14 % des femmes âgées de 15 à 49 ans utilisent actuellement
la pilule, soit environ 10 millions de femmes aux États-Unis.
Quand vous faites ces
calculs, cela signifierait que ces femmes représenteraient environ 700 000 à
900 000 grossesses chaque année pour les personnes sous pilule cherchant à empêcher
la grossesse. Certainement, certaines de ces grossesses alimentent les chiffres de l’avortement. Mais
ce que beaucoup d’entre nous ne reconnaissent probablement pas, c’est que, quel que soit ce nombre,
cela alimente les statistiques sur l’avortement.
Mais en réalité cela ne représente qu'une
petite minorité des avortements qui se produisent en relation avec la
pilule.
Pour saisir ce que je veux dire, on va rentrer dans la technique
et comprendre les trois différents mécanismes de la pilule contraceptive.
C'est décrit par la 'Référence Numérique des Prescripteurs' –
dont je n’avais pas réalisé jusqu’à ce que je fasse cette recherche, que c’est le nouveau nom de ce qui était autrefois la
'Référence du Bureau des Médecins' (PDR, Physician Desk Reference). Donc, voici les trois mécanismes de la pilule : d’abord, empêcher l’ovulation, donc
arrêter la libération d’un ovule des ovaires ; le second serait l’épaississement du mucus cervical rendant plus difficile
pour le spermatozoïde d’entrer dans l’utérus ; et le troisième, qui est le point important que nous allons examiner, est une
altération de la muqueuse utérine, rendant la muqueuse de l’utérus moins adaptée à l’implantation d’un ovule
fécondé.
On observe donc ceci : les hormones synthétiques dans la pilule contraceptive, dans des produits comme les stérilets, les implants contraceptifs, les injections contraceptives, les patchs, dans le Plan B, ce qu’elles font, c’est qu’elles altèrent la muqueuse de l’utérus où, même si vous avez ce nouvel être humain, cet ovule qui a été fécondé, il ne s’implantera alors pas dans l’utérus.
Ce qui se passe, c’est que lorsque les chrétiens ceusent la question et commencent à examiner ces faits,
cela devient souvent un processus vraiment trouble et confus ; et je n’ai aucun doute que ce soit en réalité
intentionnel. Quand vous regardez les grandes autorités médicales, y compris le Collège Américain des Gynécologues Obstétriciens,
à la FDA, ils ont trouvé ce que j'appellerais une solution de contournement pratique pour ne pas classer la pilule contraceptive comme
abortive. D’après mes recherches, ils ne nient pas ces faits du mécanisme de la pilule
que je viens d’exposer, ce qui serait assez difficile à faire, car littéralement, rentrez chez vous sur Google ou Yahoo, comme le pasteur Baggett
l’a mentionné, et regardez : vous pouvez trouver ces notices d’emballage, littéralement en ligne en 5 secondes et vous pouvez regarder ces
informations par vous-même.
Donc, au lieu de cela, l’argument dit en gros :
la grossesse ne commence pas avant l’implantation, la pilule ne met pas fin à la grossesse, donc la pilule n’est pas
abortive. Vous voyez ce qu’ils ont fait : là, ils ont dit, d’accord, depuis le moment de la fécondation jusqu’au moment de l’implantation, ce n’est pas techniquement une
grossesse, donc si quelque chose arrive à l’embryon quelque part entre ici et là, eh bien, ce n’est pas vraiment un avortement. Donc,
nous n’allons pas qualifier la pilule comme abortive. D'après eux, c'est une grossesse qui ne commence pas vraiment 7 à 8 jours
après la fécondation.
C’est pourquoi j’ai commencé avec cette définition que nous devons comprendre : que nous voulions l’appeler une grossesse techniquement ou pas, c’est un petit être humain. Et donc, selon eux, le corps de la femme altérant la muqueuse de l’utérus de telle manière qu’un nouvel être humain ne s’implante pas dans l’utérus, ce ne serait pas un avortement ; et c’est exactement ce qui se passe dans de très nombreux cas. J’espère que, si vous êtes comme moi, vous regardez cela et dites, Pasteur, c’est absolument insensé, il semble que nous assitions à un sérieux tour de passe-passe scientifique ! Et pour beaucoup d’entre nous, nous reconnaissons probablement, après ce qui s’est passé ces dernières années, qu'en fin de compte, cela ne devrait pas nous surprendre de la part du système médical contemporain.
Donc, quand nous regardons ces faits à la lumière biblique, la conclusion est claire ;
et voici ce que le président de Pharmaciens pour la Vie Internationale a fait dans son livre « Homicides de bébés par contraceptifs » :
il a pris toutes ces données et il a estimé le nombre de petits humains potentiels qui sont
avortés : ce serait environ 834 000 à 4,17 millions aux États-Unis
chaque année, en raison de ce mécanisme de la pilule contraceptive. Et donc, vous pouvez voir comment, même si,
selon les statistiques de l’avortement, nous serions sans avortement (ce qui
n’est pas le cas), nous parlons d’un nombre qui dépasse potentiellement le nombre d’avortements déclarés dans notre nation.
Ces chiffres sont basés sur des estimations. D’accord ? Et donc, d’un côté,
on pourrait les discuter, mais, comment arriver à des chiffres exacts ? Je ne pense pas qu'en réalité ce soit
réellement important. Je ne pense pas que le nombre, que ce soit 800 000 ou 500 000 ou 4 millions ou
40 millions, soit le nœud du problème, de comment cela nous affecte dans notre application pratique. Parce que
même si ces chiffres étaient exagérés, cela ne change pas trois faits scientifiques indéniables : d’abord, un nouvel être humain génétiquement
unique est formé au moment de la fécondation ; deuxièmement, la fécondation se produit encore quand les femmes
sont sous pilule ; et troisièmement, dans la notice d’emballage, un mécanisme littéralement énoncé
de la pilule est une altération de la muqueuse de l’utérus, ce qui rend beaucoup plus difficile pour ce nouvel être humain
formé de s’implanter dans l’utérus.
Donc, pour moi, il semble indéniable que
l’utilisation de la contraception hormonale entraîne forcément un certain nombre d’avortements. La seule question est :
combien exactement cela représente-t-il ?
Ce que je dirais, frères et sœurs, ce que nous pouvons conclure de la présentation de ces faits, c’est que les Chrétiens ne devraient pas utiliser n’importe quel type de contraception qui détruirait l’embryon avant l’implantation ou empêcherait ce petit être humain de s’implanter dans le ventre de sa mère. Et c’est exactement ce que fait la contraception hormonale comme la pilule.
Donc, pasteurs, je dirais que chaque Chrétien dans votre église devrait connaître cette information. En réalité : l’establishment pro-vie ne va pas leur dire. Le Parti Républicain ne va pas leur dire. Je dirais que c’est à nous, en tant que sous-bergers de Christ, d’informer ces personnes que Dieu a placées sous notre garde qu’elles pourraient très bien envoyer leurs petits enfants à la mort par inadvertance, en utilisant la contraception hormonale. Dans ce contexte, nous devons tenir compte du commandement de Dieu que nous lisons dans Proverbes 24:11 « Délivre ceux qu'on traîne à la mort, ceux qu'on va égorger, sauve-les ! ».
Fécondation in vitro
Je sais que c’est probablement assez lourd, du moins pour certains d’entre vous. Je
sais que cela fait beaucoup d’informations, mais nous n'en sommes qu’à mi-chemin.
Nous allons donc maintenant passer de la contraception à la
FIV.
En surface, c’est en fait une question beaucoup plus difficile que la contraception.
Quand nous avons examiné la contraception, nous avons parlé de ces causes sous-jacentes ; une
mauvaise vision de l’intimité sexuelle, une mauvaise vision de la bénédiction des enfants.
Alors que pour les chrétiens dans la FIV, c’est en réalité un désir d’avoir des enfants, c’est
en réalité un désir d’avoir une progéniture biologique, qui est à la racine de la recherche de technologies de reproduction assistée.
La plupart d’entre nous reconnaissent que
nous vivons à une époque où la FIV fait les gros titres, probablement plus que jamais
auparavant. Le président Trump a récemment dit que s’il était élu, il rendrait en fait les traitements de FIV disponibles pour toutes les femmes,
que ce soit le gouvernement ou l’assurance qui paie pour cela. Je suis sûr que le parti démocrate est totalement d’accord avec
cela, ils changeraient juste de vocabulaire : de 'disponible pour toutes les femmes' à 'disponible pour toutes les personnes qui accouchent' ou quelque chose comme
ça.
Donc, je dirais que c’est une époque où, plus que jamais, les Chrétiens parlent
de la FIV et l’envisagent, donc je pense que cela nous concerne, en tant que pasteurs : c’est une époque où nous devrions réellement
penser à cela, en l’abordant dans nos congrégations.
Nous devrions laisser la parole de Dieu façonner leur vision sur
ces questions, plutôt que de laisser les politiciens et les têtes parlantes de la
télévision le faire.
Encore une fois, il y a deux faits que nous devons fixer dans notre esprit alors que nous abordons
cette question. Encore une fois, d’abord : la vie commence à la fécondation et deuxièmement : la parole de Dieu fait autorité.
La parole de Dieu doit être l'autorité qui régit toute la vie et la pratique. Donc, sur cette base, quels sont les principes
que nous pourrions tirer de la parole de Dieu, pour chercher à les appliquer dans cette circonstance ?
Eh bien, j’en ai juste deux pour commencer.
Le premier vient de Jacques chapitre 2 versets 1 et 9 : « Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ
soit exempte de tout favoritisme … Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché,
vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs ».
Faire du favoritisme, c’est
montrer de la partialité. Ici, il parle de traiter quelqu’un différemment, strictement sur la base de quelque chose
de superficiel, de quelque chose d’externe comme l’apparence, la race, la richesse, le rang
ou le statut social. Pour notre discussion, je pense que nous pourrions ajouter à cette liste : traiter
quelqu’un différemment à cause de son stade de développement humain. Je veux dire par là que nous
devrions appliquer ces principes de la parole de Dieu équitablement, que nous parlions d’une personne âgée de 8 jours, de 8 mois, de 8 ans ou de
80 ans.
Ensuite, en se basant sur les fondements que nous avons déjà établis, nous devrions appliquer ces principes dès le moment
de la fécondation à nos petits prochains à naître.
Un autre principe directeur pour
nous est celui-ci : je pense que nous pouvons le tirer de Romains chapitre 13 verset 10 où Paul dit à l’église de Rome : « L’amour
ne fait point de mal au prochain : l'amour est donc l'accomplissement de la loi » ; le
grand pasteur baptiste et théologien John Gill résume succinctement son application.
Il dit : « C'est-à-dire que l'homme qui aime vraiment son prochain ne
méditera aucun mal contre lui et ne lui en fera aucun ; il ne portera pas atteinte à sa personne, ne souillera pas son lit, ne le privera pas et
ne le dépouillera pas de ses biens ; il ne portera pas atteinte à son honneur, ne fera pas de faux témoignages
contre lui, et ne convoitera pas méchamment ce qui lui appartient ; mais au contraire, il lui fera tout le bien dont il
est capable ». Donc, nous ne devons faire aucun mal à notre prochain et en fait, nous devons lui faire
tout le bien dont nous sommes capables. Cela inclut notre prochain à naître ; cela inclut notre prochain de la FIV.
Donc, avec ces principes en tête, jetons un large regard sur la FIV et voyons où et comment ces principes entrent en jeu.
Faits sur la FIV
Examinons donc la vue
d'ensemble : selon usafacts.org, aux États-Unis en 2021,
il y avait presque 100 000 bébés nés en utilisant la FIV, ce qui représente environ 2 %
des naissances dans notre nation. Cela nous montre l’ampleur du problème dont nous parlons ici. Quelque chose à
noter quand vous regardez ces faits : cet article souligne également qu’il y avait 413 000 cycles de FIV qui ont été commencés
en 2021, dont environ 168 000 étaient pour la conservation des ovules ou des embryons.
Cela signifie que
l’un des problèmes dans tout cela est que nous n’avons pas tous les détails. Il faut donc commencer en prenant ce que l'on trouve, puis faire des estimations
pour commencer à nous guider sur ce qui se passe vraiment ici. Quand vous prenez ces chiffres, il y a
un taux de succès quelque part entre 23 % et 39 % des FIV qui menent à une naissance vivante,
sur un seul cycle de FIV.
J’ai juste un exemple spécifique
qui nous aidera à voir cette réalité. Il provient du Centre pour
la Reproduction Assistée à Bedford, à quelques kilomètres d’ici. Donc, ce sont leurs chiffres de 2021, et encore une fois, j’ai
le lien, vous pouvez aller sur leur site WEB, vous pouvez voir tout cela par vous-même. Vous pouvez en fait voir cela pour les laboratoires de FIV
à travers tout le pays.
Donc, dans leur cas particulier, il y avait
1 147 cycles totaux moins 32 cycles de préservation de grossesse. Ce sont des cycles
commencés avec l’intention de congeler et de conserver les ovules ou les embryons pendant au moins 12 mois pour une utilisation future. Donc, en me basant
sur mes calculs, j’arrive à environ 1 115 cycles complets ; leurs chiffres disent 349
grossesses, ce qui fait 32 %, et 279 accouchements, ce qui fait 25 %. Cela vous donne une idée des
chiffres réels.
Quand vous parlez aux spécialistes de la fertilité en FIV, ils vont
admettre que passer par deux cycles est assez normal et parfois même par trois à quatre,
ce qui correspond à ces calculs. Et quand vous parlez de dizaines de
milliers de dollars chacun, vous pouvez voir qu'il s'agit d'un gros business.
Donc, encore une fois, les chiffres exacts vont
être difficiles à calculer, car il n’y a pas de réglementation, il y a très peu de rapports sur ces
choses, ce qui, je pense encore une fois, est intentionnel, comme s’ils ne voulaient pas que nous sachions exactement ce qui se passe dans
ces lieux.
Résumé de base du processus de FIV
Maintenant, faisons un bref aperçu du processus de FIV
lui-même.
Le processus commence avec une femme recevant des injections hormonales pour stimuler ses ovaires afin qu'ils produisent plusieurs ovules, plutôt que l’ovule unique
libèré normalement chaque mois.
Après environ 10 à 14 jours, les ovules sont extraits de ses
ovaires. Idéalement, ce nombre serait de 15 par cycle ; en pratique, c’est quelque part
entre 8 et 15.
En moyenne, environ 75 % de ces ovules collectés vont être
fécondés, donc les ovules vont ensuite être combinés avec du sperme dans un laboratoire, c’est ce que
l'acronyme FIV signifie : sous verre, c’est pourquoi, quand j’étais plus jeune, nous parlions de bébés éprouvette ;
c’est de là que ça vient.
Et donc environ 16 à 18 heures plus tard,
tous les ovules non fécondés sont retirés et, en moyenne, il vous reste environ huit ovules fécondés ou embryons,
ou en d’autres termes, de petits êtres humains individuels qui sont porteurs de l’image de Dieu.
Donc
maintenant, nous avons ici des êtres humains qui sont
entré en scène. Ils ont rejoint la fête, pour ainsi dire, et donc, à ce stade, nous devons prendre ces
principes dont nous venons de parler, sur la partialité, sur le fait de montrer de l’amour et
de faire du bien à nos prochains, et nous demander, alors que nous regardons comment ce processus continue : allons-nous infliger cela à
ces petits porteurs de l’image de Dieu ? Une des manières qui pourrait nous aider à comprendre l'application de ces principes
est de simplement nous demander : traiterions-nous un tout-petit de la manière dont
ces embryons sont traités ? Donc, des jours 1 à 3, les
embryons vivent dans une boîte de Petri, dans un incubateur ; environ 95 % de ces embryons initiaux continuent de croître jusqu’au
jour 3.
En moyenne, environ cinq pour cent d’entre eux meurent dans cette boîte de Petri,
juste là à côté de leurs frères et sœurs.
Et nous pouvons demander : traiterions-nous notre tout-petit, notre groupe de bambins de cette manière au jour trois ? Les embryons restants sont évalués pour la croissance et, dans de nombreux cas, testés pour des anomalies chromosomiques ; seulement environ la moitié des embryons viables du jour trois continuent de se développer jusqu’au jour cinq ou six.
Qu’est-ce que cela nous dit ? Déjà dans ce processus, ce couple a perdu
la moitié de ses enfants qui ont été créés dans le processus. Donc, encore une fois, sacrifierions-nous
la moitié de ce groupe de tout-petits de cette manière dans une tentative d’obtenir la
naissance de l’un de leurs frères et sœurs ? Peut-être
êtes-vous perspicaces, attentifs, et vous pensez : d’accord pasteur, mais si ces
enfants avaient été conçus naturellement, certains d’entre eux seraient morts dans le cadre du processus naturel de toute façon. C’est vrai
dans une certaine mesure ; mais nous ne pouvons pas en présumer. Oui, pour ceux à qui cela
arrive, c’est dans les moyens normaux de reproduction de Dieu selon sa Providence.
Mais pas parce que nous avons littéralement payé un laboratoire pour créer nos enfants, et pour faire
ce traitement de type expérimental fou sur eux. Ce sont deux choses fondamentalement
différentes.
Donc à ce stade, seuls ceux
qui ont le plus haut potentiel d’être implantés avec succès continuent le
processus.
Que se passe-t-il avec le reste de ceux qui sont jugés inaptes
à continuer ? Eh bien, encore une fois, ils vont être jetés à la poubelle ou donnés pour la recherche
scientifique.
Donc, la question est à nouveau : traiterions-nous notre groupe de tout-petits de cette manière ?
Les jetterions-nous dans la poubelle, ou les remettrions-nous à la recherche scientifique
pour que des scientifiques fassent des expériences ? Au jour cinq ou six, la plupart des embryologistes
recommandent de congeler les embryons restants avant le transfert.
La en raison est que si vous implantez des embryons congelés, il y a
en fait un taux de succès plus élevé. Ce qui vous montre à quel point tout cela est bancal, comme si vous aviez commencé ce
processus où vous devez en fait congeler les embryons et cela soit mieux que de simplement les laisser tels qu’ils
sont. Et donc, ces embryons restants sont jetés dans le congélateur, dont beaucoup ne
sortiront jamais.
Avec la technologie actuelle, 5 à 10 % d’entre eux ne survivront même pas au
processus de décongélation. Dans la technologie plus ancienne qui est encore utilisée dans certaines cliniques, le
le taux de mortalité est en fait entre 15 et 40 %, qui ne
survivent pas au processus de décongélation.
Donc, permettez-moi de vous demander encore : traiterions-nous notre groupe de tout-petits de cette
manière ? Pensez-y : si dans notre pays on découvrait qu’il y avait une série de
congélateurs contenant quelques millions de tout-petits congelés dedans, il se pourrait même
que notre nation, ait un problème avec
cela, aussi méchante et dépravée qu’elle soit devenue.
Je pense, surtout quand vous ajoutez des faits comme celui-ci : en mars 2018, il y avait deux grands centres de fertilité à Cleveland et San Francisco où, dans le premier cas, plus de 4 000 ovules et embryons de près de 1 000 familles ont été perdus, et dans le second cas, environ 3 500 ovules et embryons ont été détruits. Encore une fois, nous ne connaissons pas les chiffres exacts, car ils ne publient pas ce genre d’informations. Mais nous pouvons estimer que cela rivalise avec le nombre de vies américaines qui ont été perdues le 11 septembre 2001.
Donc, maintenant dans notre scénario, il nous
reste une poignée d’embryons congelés de ce cycle particulier de FIV.
Les résultats des tests génétiques prennent environ une semaine à arriver, donc à ce stade, les embryons qui sont jugés
non viables – ce qui signifie qu’ils ont une sorte de trouble génétique ou chromosomique comme le syndrome de Down – rejoignent leurs frères et sœurs
dans la poubelle, ou sont donnés pour la recherche.
Si vous n’avez pas vu de choix pour ceux-là, c’est
d’accord : trouvez le après cela, ou parlez-moi, je serai heureux de le partager avec vous.
Donc
encore une fois : traiterions-nous notre groupe de tout-petits de cette manière ? Les testerions-nous génétiquement ? Et pour ceux
qui montraient des marqueurs du syndrome de Down ou peut-être même d'Alzheimer, continuerions-nous et simplement,
vous savez, les délivrerions-nous de leur supposée misère ? Les considérerions-nous comme une vie indigne d'être
vécue ? Il faut environ quatre à six semaines pour préparer la muqueuse de l’utérus, donc après environ cinq à sept
semaines en congélation, aujourd’hui la moyenne est quelque part entre un et deux embryons qui sont implantés, mais, encore une fois, la réalité c'est que
nous ne savons pas cela, au Texas, nous n’avons aucune idée des chiffres réels.
Vous savez, les laboratoires de FIV implantent
un ou cinq ou six embryons, nous ne savons pas, mais, quand vous regardez les statistiques dans
les cas où vous aboutissez à une grossesse avec des multiples, avec des jumeaux, dans environ 15 % des
cas, l’un d’eux est avorté sélectivement, et dans le cas de plus de deux, ce nombre monte jusqu’à
60 %.
Donc, ce que vous voyez, j’espère, c’est qu’en écartant le rideau, on découvre seulement un processus méchant du début à la fin.
Les calculs
Voyons donc si nous pouvons cadrer et
prendre la grande image ici de comment nos prochains à naître sont traités pendant ce processus de FIV.
Selon un article de cnyfertility.com, il y a une moyenne de
huit embryons créés par cycle pour les femmes de moins de 30 ans et quatre à cinq pour les femmes âgées de 35 à 40 ans.
Nous allons juste
choisir six comme moyenne ; encore une fois, le nombre exact que nous trouvons
n’est pas vraiment important, vous savez, nous avons un ordre de grandeur ; nous pouvons
saisir l’horreur de ce qui se passe ici, et donc, nous allons utiliser six.
Nous
avons déjà déterminé qu’il y avait environ en 2021 un taux de succès d'environ 23 %,
amenant une vie à partir d’un seul cycle de FIV, y compris ces cycles de récolte d’ovules et
de conservation d’embryons, et donc, en utilisant ces chiffres : cela nous amène à environ 26
enfants créés pour chaque naissance vivante.
Donc, 26 enfants créés pour obtenir
cet enfant génétiquement parfait que vous
vouliez.
Alors encore une fois, frères et sœurs, revenons à notre analogie des tout-petits ; je sais que pour beaucoup de Chrétiens
la FIV naît d’un bon désir d’avoir des enfants, d’avoir des enfants biologiques,
mais penserions-nous jamais à avoir 25 tout-petits que
nous sacrifierions sciemment pour que l’un de leurs frères et sœurs vive ?
Pour faire cela, nous prendrions quelque chose que Dieu appelle une bénédiction et nous
la chercherions en utilisant des moyens qui vont à l’encontre de Sa parole ; et je vous aime assez pour vous dire
comment la Bible qualifierait cela : l’idolâtrie.
S'il s'agit de vous, qui êtes assis ici aujourd’hui, ou
peut-être qui l'écoute plus tard, je vous aime aussi assez pour vous dire qu’il y a le pardon pour cela, à trouver dans la
Croix de Christ. Jésus est mort même pour les péchés des gens qui tuent leurs propres
enfants. Donc, si vous vous reconnaissez aujourd’hui, repentez-vous et courrez vers la Croix.
Sauver les prisonniers congelés
Une partie de ce repentir implique de
traiter de manière juste ces petits humains qui peuvent encore être retenus dans des prisons
congelées, soit en les faisant implanter, soit, si vous êtes au-delà de l’âge de procréer, en trouvant
un moyen de les faire adopter par quelqu’un
d’autre.
Peut-être êtes-vous assis ici aujourd’hui et êtes-vous un produit de
la FIV ? Cela ne changera rien au fait que vous êtes bel et bien un porteur de l'image de Dieu.
Les circonstances de votre naissance ne
le diminuent en rien. Il a ordonné votre naissance avant la fondation du monde, même si cela s’est produit par des moyens qu’il
n’approuve pas. Si c’est vous aujourd’hui, et que vous n’êtes pas en Christ, je vous supplierais de
venir à Lui pour vous trouver, non seulement comme porteur de l’image de Dieu, mais comme enfant de
Dieu.
Peut-être êtes-vous ici aujourd’hui et luttez-vous avec l’infertilité ; je sais que c’est une expérience difficile
et déchirante. C’est vous qui criez à Dieu.
Il est Celui qui ouvre et ferme souverainement le ventre. Et vous pourriez être surpris de ce qu’Il
pourrait faire, même s’Il choisit de ne pas le faire.
Nous
connaissons les promesses de Sa parole, que c’est pour votre bien.
Donc, dans ce cas, explorez l’adoption.
Peut-être même, explorez l’adoption 'flocon de neige', où vous pouvez prendre l’un de ces petits embryons congelés qui sont un sous-produit du
processus de FIV.
Conclusion
Donc, pasteurs, j’espère que ce que vous avez vu ici, c’est que nous ne pouvons ignorer ces questions de la FIV et de la contraception ; c’est quelque chose qui doit être abordé avec votre congrégation, celle sur laquelle le Seigneur vous a mis en autorité, celle dont vous êtes appelés à prendre soin des âmes. Nous ne pouvons pas rester silencieux. Avant de conclure, je veux donner quelques ressources supplémentaires liées à la FIV.
Ressources
Notre église a organisé une conférence « Pro-Vie ne suffit pas », en 2022, et c’est le sujet que nous avons traité : la FIV, pour toute la conférence. Donc, ces messages sont disponibles en ligne. Mes diapositives contiennent le lien Youtube.
« Rescue Those » a édité un livret, ils en ont quelques-uns dans le hall. C’est juste à côté, « Aimer Son Prochain de la FIV », par le pasteur Dusty Deevers. Il clôturera la conférence ce soir. Mon ami Jon Speed a donné un message à la conférence 'Abolition Now 2024' intitulé « La FIV ‘éthique’ existe-t-elle ? » ; la réponse courte était non. Vous l’avez probablement compris de ce que vous avez entendu aujourd’hui. Ce message est également disponible gratuitement sur Youtube, Jon exerce régulièrement son ministère devant un laboratoire de FIV à quelques kilomètres d’ici, et donc, frères, levez la main là derrière, les gens ne vous connaissent pas, si c’est quelque chose où vous seriez intéressés d’en savoir plus : à quoi cela ressemble aller exercer un ministère devant un laboratoire de FIV ? Parce que, surtout dans un état comme le Texas, où les avortoirs sont fermés, en tant que Chrétiens, où allons-nous réellement pour aborder ces questions ? Je pense que c’est un excellent endroit où aller, parlez-en à Jon.
Donc, mes amis, j’espère avoir fait un travail fidèle en commençant au moins à répondre à la question : comment les pasteurs devraient-ils aborder la contraception et la FIV. J’espère que cela vous incitera non seulement à une étude plus approfondie de ces questions, mais aussi à l’action. Donc encore une fois, si vous voulez des copies de mes diapositives, vous pouvez m’envoyer un email à pastorphilgeorge@gmail.com.
Que Dieu vous bénisse et merci pour votre attention.
Pasteur Phil GEORGE
Phil George est pasteur à l'église Grace Life de Dallas, Texas. Cet article est la traduction en Français
de son intervention lors de la conférence
"Equipping the Saints to Abolish Abortion", organisée par la
FAA (Foundation to Abolish Abortion) le 18 octobre 2024 à Dallas-Fort-Worth, TX (USA)