LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 09/12/2024 :
Sortir de l’impasse de la politique classique

En France, on sait depuis longtemps que le président socialiste Macron se moque de l’intérêt des populations : il promeut l’avortement, l’euthanasie, la guerre et la dette, et dans les autres domaines, il déclare tout et son contraire, en même temps, s’attirant ainsi la haine de tous.
Il est finalement représentatif de ses électeurs, qui sont pour la plupart des boomers retraités avec une mentalité d’adolescents immatures et incultes.

Quelle opposition politique en France ?

La gauche caviar, et sa version gauchiste (LFI), sont de la même nature que celle de Macron. Il ne faut pas oublier que c’est l’extrême gauche qui, depuis Lénine puis Hitler, a fait la promotion de l’avortement et de l’eugénisme. Ils en sont toujours là ; les gauchistes ne se reproduisent plus de manière biologique, mais par contamination idéologique. Ils corrompent aujourd’hui la pensée de tout l’éventail politique, y-compris des partis qui se présentaient comme respectables – mais qui ne le sont donc plus.

Parlons de la droite ancienne (LR), et du Rassemblement National : seule une minorité d’entre eux se sont opposés à la constitutionnalisation du meurtre prénatal. Il semble qu’il en sera de même pour l’euthanasie. Le premier ministre éphémère Barnier, que l’on a cru un instant opposé à l’euthanasie, a retourné sa veste en quelques jours : avec son accord, l’euthanasie est revenue à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale en janvier 2025, avec les mêmes zozos, comme si la dissolution de l’Assemblée Nationale n’avait pas eu lieu.
Une intervention providentielle sera à nouveau nécessaire pour la bloquer : la motion de censure qui a fait tomber ce gouvernement Barnier est un premier pas. Il nous faut prier pour que l’ordre du jour de l’A.N. soit expurgé de ce projet létal.

Il y a aussi des oppositions non représentées au parlement : parmi elles, les partis de Zemmour, de Philipot, d’Asselineau, de Dupont-Aignan, de Frédéric Poisson, de Marion Maréchal, etc.
Ces partis peuvent a priori récupérer quelques pourcents des voix, ce qui est loin d’être suffisant pour avoir des députés à l’A.N. Mais surtout ils se gardent bien de mettre en avant la défense de la vie innocente ; ils considèrent que ce n’est pas vendeur et préfèrent parler de l’immigration et de l’insécurité, lesquelles ne sont en réalité que des conséquences de la dépopulation due au génocide abortif. Ils oublient ou refusent de voir la cause racine qu’est l’extermination plus de 10 millions d’enfants depuis 1975, qui a forcément laissé un grand vide : ce non-remplacement des générations mène inéluctablement au grand remplacement par d’autres populations, d’autres cultures, qui, elles, ont la volonté de vivre.
Il ne sert à rien de déplorer ce grand remplacement si on ne fait rien pour arrêter le génocide, et comme le disait Bossuet : « Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. »
Et malheureusement, c’est dans cette ornière qu’on trouve par exemple Bardella et Zemmour :
Bardella (RN) lors de la campagne européenne en mai 2024 reprochait à sa falote concur­ren­te macroniste :
« Je suis l’avocat de mes propres convictions. Je n’ai aucun problème avec le droit à l’avorte­ment, qui doit être protégé, défendu, dans beaucoup de territoires ; d’ailleurs vous devriez vous soucier notamment du manque, par exemple, d’accès des consultations de gynécologie pour les femmes... » (BFM TV 03/05/2024) Krivine n’aurait pas dit mieux !

En 2021, aux journalistes lui demandant s’il toucherait à la loi Veil, Zemmour a répondu : "Non, je ne touche pas à la loi sur l'avortement". Il explique plus tard que la lutte contre l’avortement n’est pas un thème qui ait un impact politique suffisant. Aucune différence avec Juppé !
Zemmour n’est pas croyant et son idéal est le retour à une mentalité française des années 1960, avec une forte teinte de philosophie des Lumières et un fort soutien au principe de l’école publique ; or, nous savons que les Lumières et le système d’instruction publique sont historiquement les outils principaux de déchristianisation dans les pays occidentaux.
Intrinsèquement ils ont mené et continuent de mener au désastre actuel, on ne peut donc pas les soutenir tout en prétendant vouloir sortir le pays du marasme.

On se souvient aussi du psychodrame qui a agité le FN fin 2016 : rompant avec la position du Front National jusque là, Philippot et Marine Le Pen avaient pris position pour l’avortement ; Marine « ne remettrait pas en cause l'accès à l'IVG de quelque manière que ce soit » et tous deux fustigeaient Marion Maréchal parce qu’elle refusait cela en proposant le dé-rembourse­ment de l’avortement par la sécurité sociale française.
Là encore, on ne voit pas de différence entre Marine Le Pen et François Mitterrand !

Le parlement européen compte quelques députés pro-vie, échappés du camp Zemmour, comme Laurence Trochu, issue du mouvement « Les Conservateurs » et Marion Maréchal.
Mais on n’a plus de voix pro-vie dans les directions des principaux partis français, du RN à l’extrême-gauche. Il faut dire que ce mouvement des Conservateurs (autrefois Bon Sens) a connu bien des déconvenues, pour avoir soutenu des politiciens qui ne le méritaient pas, car ils n’avaient aucune intention d’infléchir leurs programmes dans un sens chrétien (Fillon, Zemmour, etc.)

Le syncrétisme en échec

Au fond, l’échec actuel de la droite française tient au fait qu’elle s’imagine que la civilisation occidentale serait fondée sur la culture classique gréco-romaine mâtinée de christianisme, et qu’il suffirait de revenir aux mœurs de 1950-1960. Mais il se trouve que le Christianisme est totalement opposé à cette culture gréco-romaine, qui a resurgi depuis la fin du moyen-âge, à la Renaissance, pour culminer au XVIIIe siècle avec les Lumières.
Il y a en Europe, comme en Amérique, une grande ignorance de la nature détestable de cette culture gréco-romaine : c’est pourquoi nous publions en Français cet article de Gary North qui nous en rappelle les fondement réels.
Une culture est toujours la manifestation externe d’une religion, et dans ce cas précis, il s’agit d’un mélange de religions païennes antiques ayant pour dieux l’homme et son représentant l’état (humanisme), sa force brutale (impérialisme) et le diable (sacrifices humains). La culture occidentale contemporaine correspond exactement à cette culture de mort :

Le mélange de culture gréco-latine avec le Christianisme est donc un mélange de contraires, une sorte de trahison, et ne peut avoir une quelconque solidité ; il est considéré par Dieu comme une idéologie tiède qu’il vomit. Il fait donc péricliter les partis qui la véhiculent ; ils ont aussi tendance à se gauchiser, ce qu’on observe chez les LR et au FN, qui ont assimilé l’idéologie gauchiste pro-avortement, pourtant considérée comme extrémiste ou nazie dans les années 1960.

La Providence

Cependant il ne faut pas en rester à une vision humaine et pragmatique de la réalité, car l’événement historique essentiel est que le règne de Jésus sur terre a été établi à sa résurrection lors de son Ascension :

« Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Matthieu 28:18)

Il intervient donc dans l’histoire, et c’est lui qui juge les peuples, selon sa promesse :

« On craindra le nom de l'Éternel depuis l'occident,
Et sa gloire depuis le soleil levant ;
Quand l'ennemi viendra comme un fleuve,
L'esprit de l'Éternel le mettra en fuite. »
Esaïe 59:19

Et Dieu contrôle absolument les dirigeants politiques, Il est Roi des rois :

« Le cœur du roi est un courant d'eau dans la main de l'Éternel ; Il l'incline partout où il veut. Toutes les voies de l'homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c'est l'Éternel. » Proverbes 21:1-2

On appelle cela la Providence : Dieu change rapidement le monde, qui n’est plus du tout comme en 1975 :

Conclusion

Le vent tourne. La Providence est en train de nous faire changer d’ère, les prétendues « Lumières » sont en voie d’extinction, elles se sont autodétruites. La première guerre mondiale a brisé tous les espoirs de paix qu’elles avaient promis. Darwin avait déjà tué le « droit naturel » (qui n’était qu’une contrefaçon de la Loi de Dieu par les philosophes des Lumières) pour le remplacer par la loi du plus fort (l’eugénisme darwinien), aux USA, en Allemagne, etc. Cela a provoqué la se­conde guerre mondiale. Puis après une courte période de prospérité après-guerre, la déchris­tianisation occidentale s’est aggravée avec la légalisation du génocide prénatal depuis 1973, copiée sur Lénine et Hitler, promue par les eugénistes du planning. L’empire commu­nis­te héri­tier des Lumières (de couleur rouge depuis 1917) s’est écroulé en 1991, ruinant l’espoir humaniste dans le grand soir bolchevique (désespérant Billancourt), mais ouvrant à la Russie un véritable avenir civilisé.

L’Occident exploite encore le capital emprunté à l’héritage de la Chrétienté (prospérité, sécuri­té, charité, justice…) tout en la reniant et en gaspillant ce capital ; ce paganisme « lumineux » décapitalise donc l’Occident et y provoque une misère croissante. Si l’Occident veut survivre, cela devrait le pousser à un sursaut et à une repentance, qui sont les conditions initiales que Dieu pose pour accorder sa faveur et susciter un renouveau, dans le cadre de Son Royaume, avec un nouveau respect de Sa Loi, notamment du droit à la vie de l’innocent.

Thierry LEFEVRE
La Trêve de Dieu

Notes :

1. Car la conquête de la terre promise par l’Israël biblique a déjà eu lieu, à une autre époque, dans une autre ère, celle de l’ancienne Alliance, laquelle s’est définitivement terminée en 70 après J.C. avec la destruction du Temple de Jérusalem et le jugement de Dieu contre les Juifs de l’époque (pour leur rejet de Jésus et leur complicité avec les Romains dans la persécution des Chrétiens). L’état d’Israël contemporain ne bénéficie donc pas de l’(ancienne) alliance avec Dieu : elle est caduque, le divorce est consommé, même si les sionistes prétendent le contraire depuis leur émergence en 1881 ; la seule voie de salut pour Israël (comme pour les autres nations) est le Christianisme, St Paul l’expliquait déjà dans ses épîtres.