LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 04/03/2017 :
Fillon, le moucheron et le chameau

Les accusations lancées contre le candidat à l'élection présidentielle française par les journalistes-flics n'ont pas grand intérêt : ils filtrent le moucheron et avalent le chameau. Elles visent des pratiques légales sans aucune gravité ni importance. Elles illustrent l'aveuglement de ses accusateurs et leur myopie hypocrite : car Fillon a commis bien plus grave que ces petites histoires : il soutient l'avortement de masse et se prétend chrétien !

C'est apparu très clairement lorsque le candidat Juppé l'a accusé de n'avoir pas une position claire sur l'avortement. Il faut dire que Juppé a complètement intégré l'idéologie eugéniste de la gauche et en a repris le vocabulaire et les mensonges, car selon lui « L’IVG est un droit fondamental, durement acquis par les femmes. »*
Fillon a alors répliqué : « C'est une polémique inqualifiable. Jamais je n'aurais pu penser que mon ami Alain Juppé tombe aussi bas. Cela fait 30 ans que je suis parlementaire. Est-ce qu'une seule fois j'ai pris une position contre l'avortement ? Une seule fois ? »

Juppé avait raison : Fillon fait partie de ces politiciens qui se disent « personnellement opposés à l'avortement » mais qui soutiennent les actions criminelles des états et autres organisations eugénistes, pour ne pas déplaire à un électorat potentiel imaginaire, et pour faire avancer leur carrière.

Cerise sur le gâteau, Fillon se prétend Chrétien : « Je suis gaulliste et, de surcroît, je suis chrétien. Je ne prendrai jamais une décision qui soit contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne humaine, au respect de la solidarité » (TF1 03/01/2017). Un mensonge de plus : l'avortement est contraire au respect de la personne humaine et de sa dignité.
Il n'est pas possible d'être chrétien et de soutenir l'avortement
, comme il le fait.
Fillon insulte donc la loi de Dieu, et salit le Christianisme. Il n'est donc pas un candidat chrétien. Un Fillon « chrétien », c’est au mieux une publicité mensongère, et au pire une insulte à Dieu, ce qui ne vaut pas mieux qu’un président adultère en série qui prétend instituer un « mariage pour tous » !

Tous ces politiciens avaient l’habitude d’insulter l’électorat chrétien, et de se faire élire quand-même par lui… sauf la dernière fois : exit Sarkozy, ami de Simone Veil, bon débarras. Il faut que nous continuions à écarter ces candidats anti-chrétiens.

Les élections servent aujourd'hui surtout à éliminer les candidats les plus haïssables : Hollande n'a eu que 39% des voix en 2012, et il est détesté par une grande majorité aujourd'hui. Il n'y a pas vraiment de candidat que l'on puisse soutenir : Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont aussi pro-avortements, tout comme le ramassis de la gauche et de l’extrême gauche.
S’ils paraissent « raisonnables » pour les journaleux ou pour les gens superficiels (comme les militants de « sens commun »), ils sont à classer dans les « insensés », selon les règles bibliques : ils ne perçoivent pas la réalité et l’importance catastrophique de l’avortement de masse, et ils se concentrent sur des choses secondaires.

La vérité, c'est que l’avortement a tué au moins 10 millions d’enfants en France depuis 1975. Une telle perte est plus importante que celle de la guerre de 1914-18. Un tel massacre explique la crise économique et de civilisation qui frappe l’occident, et qui a commencé à prendre forme depuis… à peu près 1975, date vers laquelle les grands pays occidentaux ont commencé à massacrer en masse les enfants à naître sous des prétextes divers, sous l'influence d'une mentalité nazie anti-chrétienne.

« Commettre le crime paraît un jeu à l’insensé » nous dit la Bible, parce que « l’insensé dit en son coeur : il n’y a point de Dieu ». Ceux qui pensent que l’avortement est un sujet secondaire sont donc des insensés condamnés à l'échec et à la honte.

Si nous votons pour des insensés, nous risquons de les encourager dans leur nocivité.

Si nous travaillons à réduire leur influence et leur pouvoir, il y aura en revanche de l’espoir.

*. Nous n'employons jamais le terme IVG, car il est en soi déjà un mensonge :
1) la vie de l'enfant n'est pas interrompue, mais terminée ;
2) cet fin de vie n'est pas volontaire de la part de la victime, l'enfant ;
3) c'est la vie de l'enfant qui est importante, et non l'embonpoint temporaire de sa mère appelé grossesse.

Thierry LEFEVRE, La Trêve de Dieu