LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 08/08/2013 :
L'État français, un État criminel

Il y a eu dans l'histoire de nombreux états criminels.1 Sans remonter au Pharaon d'Égypte qui organisa le génocide des Hébreux, nous avons connu la Turquie laïque qui organisa le génocide des Arméniens ; le régime socialiste national allemand qui organisa le génocide des Juifs, des Gitans et de ses opposants en général, ainsi que l'euthanasie des handicapés ; les régimes communistes qui ont organisé ou organisent encore le génocide des populations qui les gênent (les Ukrainiens dans les années 1930, les Cambodgiens de 1975 à 1979, les Tibétains aujourd'hui, les enfants à naître depuis 1921 ; et, particulièrement en Chine aujourd'hui, l'avortement forcé, l'extermination des personnes handicapées et le cannibalisme foetal).
L'État français s'est aussi déjà rendu coupable plusieurs fois de crimes de grande ampleur contre des civils (sans même parler des guerres inutiles) :

Mais cela ne suffit pas à la clique qui accapare les postes du pouvoir politique aujourd'hui. Ils veulent aussi laisser leur trace (brenneuse) dans l'histoire :

  1. ils ont fait rembourser l'avortement à 100% par la sécurité dite sociale,
  2. ils ont légalisé l'adoption d'enfants par des "mariés" de même sexe (malgré l'opposition claire de la grande majorité de la population),
  3. ils viennent de livrer à de pseudos-scientifiques les "concentration cans" contenant nos jeunes frères embryons,
  4. ils projettent d'euthanasier les vieux et les personnes handicapées pour masquer la faillite de leurs comptes mal gérés, sous prétexte de compassion.

La trahison des très jeunes humains ou la nouvelle rafle du Vel' d'Hiv'

Le 16 juillet 1942, l'État français procédait à la rafle du Vélodrome d'Hiver. Le 17 juillet 1942, en fin de journée, le nombre des arrestations dans Paris et banlieue était de 13 152 dont 4 115 enfants. Moins de cent personnes, dont aucun enfant, survécurent à la déportation.

Le 16 juillet 2013, c'est à dire exactement 71 ans plus tard, l'assemblée nationale décide que les embryons humains, déjà parqués dans des "concentration cans" de congélation, deviennent un matériau disponible pour les expérimentations. Les Juifs de 1942 avaient été affligé d'un statut dégradant. L'embryon de 2013 est ravalé au rang du rat de laboratoire, et même pire : les Khmers verts veulent éviter la souffrance animale !

Ce kidnapping étatique a été préparé et justifié par une ministre idéologue (G. Fioraso) qui croit toujours (ou fait semblant de croire) que les cellules souches embryonnaires sont une piste thérapeutique sérieuse. Cette ministrette qui a le titre ronflant de "ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur" démontre par là son ignorance crasse, ou bien plutôt une motivation suspecte.
La Fondation Lejeune a très bien réfuté les dires de la dame. Elle donne aussi une excellente analyse du texte malsain que les députés socialistes ont voté le 16 juillet :
L'application de la nouvelle loi revient à nier l'humanité des êtres humains dans leur ensemble, à rayer d'un trait de plume les droits que le Créateur leur a accordés, et à légaliser le cannibalisme en imaginant faire bénéficier à des malades du de la vie volée à des embryons humains, en les intégrant à leur corps.
Et, comme d'habitude, le Conseil Constitutionnel a donné son aval, le 1er août 2013 ; en France, la "constitution" est une passoire qui filtre la mouche mais laisse passer le chameau.

L'euthanasie

Quand on considère la vie humaine comme un matériau, elle ne vaut pas plus que celle d'un lapin, et l'euthanasie devient alors logique. On est donc dans la même logique avec la promesse n°21 de François Hollande sur une "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".

Le programme d'euthanasie mis en place par les socialistes nationaux allemands en 1939 était baptisé "action T4". Les procès de Nuremberg ont trouvé des preuves que les médecins allemands et autrichiens ont continué l'euthanasie des patients après la fin officielle de ce programme en octobre 1941 et que près de 275.000 personnes ont été assassinées sous T4. Les victimes ont été exterminées par des drogues, par la famine ou dans des chambres à gaz entre 1939 et 1945.

Le nom T4 est une abréviation de Tiergartenstraße 4, l'adresse d'un siège de la "Fondation charitable pour les soins curatifs et institutionnels". Cet organisme était sous la direction du Reichsleiter Philipp Bouhler, le chef de chancellerie privée de Hitler, et par le Dr Karl Brandt, médecin personnel de Hitler.
En octobre 1939 Hitler a signé le décret d'«euthanasie» antidaté au 1er septembre 1939 qui a autorisé Bouhler et Brandt à mener à bien le programme d'euthanasie :

"Le chef du Reich Bouhler et Dr. Brandt sont chargés de la responsabilité de l'extension des attributions de certains médecins, à désigner nominativement, afin que les patients qui, sur la base du jugement humain, sont considérés comme incurable, puissent bénéficier d'une mort miséricordieuse [Gnadentod] après un diagnostic éclairé.»

La loi néerlandaise (2001), comme la loi belge (2002) que l'infâme roi Albert II a avalisée, reprend les mêmes bon sentiments. Ils ont simplement ajouté des clauses sur l'aspect volontaire de la victime. Mais des extensions sont en cours pour pallier à l'incapacité de s'exprimer des victimes : quelqu'un d'autre parlera à leur place. Pourquoi pas le bon Dr Brandt ?

Le projet de loi français, n'en doutons pas, reprendra la même guimauve hypocrite (sera-t-il voté le 1er septembre en souvenir du führer ?) Nous avons déjà subi un matraquage médiatique suite à des demandes d'euthanasie d'enfants par leurs parents, selon le même schéma que sous le IIIème Reich : en été 1939, Hitler avait reçu une demande d'euthanasie d'un enfant aveugle et handicapé de la part de ses parents. Il se servit de  ce cas comme d'un ballon d'essai pour mieux lancer l'action T4.

Il y a évidemment, comme en 1939, des motivations économiques de vouloir exterminer les vieux, les malades et les personnes handicapées :
l'État hyper-endetté cherche comment ne pas honorer ses dettes envers les retraités auxquels il a promis une prospérité impossible ; en éliminant les bénéficiaires, on réduit la dette !
Mais il y a aussi des motivations plus suspectes, issues des sectes maçonniques.

Le mobile de ces crimes

L'acharnement des politiciens à promulguer des lois contraires à la Loi de Dieu est suspect, très suspect, d'autant qu'ils n'ont pas là le soutien majoritaire de la population. Cet acharnement n'est pas dû au hasard et correspond exactement aux intentions et à la mentalité des politiciens en question. C'est la mentalité de la sorcellerie et elle correspond point pour point à la description qu'en fait le Malleus Maleficorum (1486), le manuel qui a servi pour instruire les procès en sorcellerie en Europe pendant plus de deux siècles :

"Il faut surtout noter que cette hérésie, la sorcellerie, diffère de toutes les autres hérésies non seulement en ce qu'il y n'y a pas seulement un pacte tacite, mais un pacte exactement défini et exprimé qui blasphème le Créateur et s'efforce au maximum de Le profaner et de nuire à ses créatures (...)
Notons surtout aussi que dans la pratique de ce mal abominable, quatre points en particulier sont nécessaires. Tout d'abord, renoncer à la foi catholique de la manière la plus profane, ou tout au moins nier certains dogmes de la foi ; deuxièmement, se consacrer corps et âme au mal ; troisièmement, offrir des enfants non baptisés à Satan ; quatrièmement, se livrer à toute sorte de convoitise charnelle avec des Incubes et des Succubes et en toutes sortes de plaisirs dégoûtants."
2

Le troisième élément du pacte peut prendre la forme du cannibalisme pour une certaine classe de sorcières qui

"ont l'habitude de manger et de dévorer les enfants de leur propre espèce." 3

Ces chefs d'accusation se retrouvaient déjà dans le Procès d'Orléans en 1022 d'une dizaine d'hérétiques, qui aboutit à leur condamnation au bûcher, procès dirigé par le roi de France Robert le Pieux. On n'a pas la certitude que le procès d'Orléans fût équitable ou non.4 Il est cependant établi que ces chefs d'accusation courants en sorcellerie pendant plusieurs siècles sont liés à une forme d'hérésie particulière, le dualisme, associée à la magie. Leurs doctrines, comme la doctrine des sectes qui ont produit ce genre de crimes, prêchent un genre de libertinisme sans loi, qui leur fait considérer les orgies comme un acte vertueux et la procréation comme un mal, d'où l'extermination et l'ingestion du fruit non désiré de relations sexuelles hasardeuses.
Nous avons là une doctrine similaire à celle du planning dit familial. Car les chefs d'accusations de cette époque lointaine restent d'actualité :

  1. invocation de démons : retour à l'idolâtrie et aux pratiques occultes, dans les pratiques magiques ou divinatoires, hier comme aujourd'hui. A l'origine de la légalisation de l'avortement en France, il y a une véritable volonté de désacralisation5 de tout ce que Dieu valorise : la vie humaine, la famille, la liberté. cela se comprend quand on sait que les loges maçonniques (qui ont mené la campagne pro-avortement) pratiquent un culte idolâtre à Isis, ce qui est équivalent à l'invocation de démons (en grec daimon = divinité)
  2. orgies sexuelles : ils appellent cela la "libération" sexuelle. La révolution sexuelle a toujours été un instrument d'asservissement et de déstructuration des sociétés ; le "planning" fait toujours dans les écoles la promotion de la promiscuité sexuelle et de l'homosexualité,
  3. sacrifices de bébés : l'avortement, la contraception abortive, la manipulation embryonnaire, tuent des êtres humains à part entière. Ce sont en pratique  des sacrifices humains à des divinités, qu'il s'agisse de divinités abstraites (réputation, confort, autonomie) ou de divinités plus anciennes comme Isis, Moloch et leurs types variés,
  4. cannibalisme : utiliser les embryons humains pour faire des expériences qui les tuent et pour injecter des parties de leurs corps à d'autres est une tradition de la magie. Aucune société cannibale ne survit très longtemps.

Depuis l'époque des prétendues lumières, les philosophes et les politiciens font mine de ne croire ni à Dieu, ni à diable ; leur inspiration reste cependant le paganisme antique, très imprégné de magie. Toujours est-il que ces quatre chefs d'accusation persistent et sont le cri des victimes nombreuses qui attendent le jugement de leurs bourreaux. S'il y échappent pendant leur existence terrestre, ils ne pourront échapper au Jugement de Dieu.

Conclusion

Les nouvelles lois iniques sont socialistes, mais elles ne sont pas le fait du seul Parti Socialiste. L'UMP les avait préparées et n'a pas l'intention de les abroger. Pour le mariage sodomite, les chefs de l'UMP ont déjà exclu d'abroger la "loi" Taubira ; il faut dire que Sarkozy avait commencé dans cette voie en "améliorant" le PACS. Ils rêvent néanmoins de récupérer les voix des nombreux manifestants en prétendant représenter les "valeurs", mais on ne sait pas lesquelles.
Sur la question du cannibalisme embryonnaire, les politiciens entretiennent l'indifférence et prennent la posture scientiste, qui est en réalité magique et non scientifique.

Il n'y a rien de bon à attendre des politiques. Ils sont d'une manière générale la lie de la société, des individus intéressés par le pouvoir et l'abus de pouvoir, des menteurs et des prédateurs. A de très rares exception près, on peut les comparer à des buissons d'épines, des ronciers : ils ne produisent pas de fruit mais provoquent des nuisances6 et corrompent le reste de la société (détournant les organisations autrefois honorables, comme les PMI [protection maternelle et infantile] qui pratiquent maintenant des avortements, et donc nuisent aux enfants ; comme les hôpitaux qui maintenant avortent en masse et demain tueront les vieux et autres cibles des lois d'euthanasie ; etc.)7
Le crédule peuple français s'imagine que les politiques peuvent améliorer la situation et lutter contre la décadence, qu'il suffirait d'un "homme providentiel" pour sauver la nation. C'est une illusion provenant d'une religion laïque stupide née de l'abandon du respect envers Dieu. Le pouvoir politique crée ou amplifie les problèmes et les difficultés qu'il prétend résoudre.

Ce qui est nécessaire au contraire, c'est de chacun à notre niveau :
Thierry LEFEVRE, La Trêve de Dieu

Notes :

1. Ce fait est bien documenté par Yves Ternon, L'État criminel, les génocides au XXème siècle, éd. du Seuil, 1995

2. The Malleus Maleficarum (Le Marteau des Sorcières) de Heinrich Kramer & James Sprenger (1486). Re-publication en ligne intégrale de l'édition de 1928 de la traduction par Montagne Summers, disponible sur Internet en http://www.malleusmaleficarum.org/downloads/MalleusAcrobat.pdf. C'est la traduction en Anglais depuis le Latin. Partie I, Question 2, Chapitre II , p. 259

3. Ibidem. Partie II, Question I, Chapitre II , p. 206

4. Mais l'homme moderne est mal placé pour juger le passé : la "justice" républicaine a déjà démontré son iniquité dans les procès des Sauveteurs où elle a récompense les avorteurs.

5. cf. le livre de Pierre Simon, De la vie avant toute chose, éd. Mazarine, 1979 : « Nous sommes conscients que ce combat n’est pas seulement technique, mais philosophique. La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. […] La révision du concept de vie, induite par la contraception, transformera la société dans son intégralité ». Pierre Simon a été un homme d'influence, grand maître de la grande loge de France, qui a réussi à imposer en France l'avortement de masse. Il est mort en 2008 et rôtit actuellement très probablement en enfer, où il attend ses complices.

6. Le phénomène n'est pas nouveau : le type même du politicien buisson d'épine est Abimélec, cf. Juges 9.

7. Sans parler des organisations politiques qui sont toujours au service de l'État pour appliquer ses décisions les plus mauvaises : la police qui exerce la force contre les opposants, l'école publique qui diffuse les idéologies corrompues et cherche à détruire l'influence des familles, la "sécu" qui finance les avorteurs et autres empoisonneurs avec l'argent prélevé pour les soins de santé, etc.