LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 08/02/2011 :
Le grave dysfonctionnement de la justice française.


Le 3 février 2011, le chef de l'état français a prononcé un discours où il mettait en cause des dysfonctionnements graves des services de police et de justice. Il était temps qu'il s'en aperçoive ! Cependant son avis ne semble pas apprécié par les mis en cause, ce qui est bien naturel.

Nous dénonçons depuis des années le fait que le système judiciaire français fonctionne mal, et souvent à l'envers . Depuis la loi Giscard-Veil (1975), on applique la peine de mort, sans jugement, à des innocents. Cela représente un génocide de plusieurs millions de victimes, et qui continue aujourd'hui.

Peu de temps après (1981) et dans la même logique, on a vu l'abolition de la peine de mort pour les coupables. On préfère ainsi mettre la population en danger.

Par la suite on en vint (avec la loi Neïertz) à condamner ceux qui cherchent à sauver des vies humaines (les Sauveteurs des années 80 et 90) puis avec la loi Aubry, à tranformer la tolérance du meurtre sous un prétexte de détresse en droit de tuer ; car on parle aujourd'hui de "droit à l'avortement".

Tout cela rend les déclarations de Sarkozy contradictoires : il soutient l'avortement de masse (en nommant Veil à l'académie française, en augmentant de 50% les avortueurs, en limogeant un professeur qui a eu le malheur de montrer la réalité de l'avortement, etc.) et il prétend lutter contre l'inversion judiciaire ! Cela n'est pas possible :

Car il ne serait pas équitable de punir justement les grands criminels et les récidivistes incorrigibles (pour lesquels la Loi de Dieu prévoit la peine de mort), tout en continuant à encourager le meurtre en masse des enfants non encore nés, pourvu qu'ils se commettent dans l'un des quelques 700 centres d'extermination agréés. L'égalité devant la loi serait bafouée !

La liberté de vivre est déjà obsolète pour une partie de la population (les victimes de l'avortement et des contraceptions abortives).

La fraternité est impossible et même immorale entre ceux qui respectent la loi de Dieu et les perpétrateurs et complices de ces crimes.

La société française en est donc à un stade avancé de décadence et de division. Le phénomène n'est pas unique dans l'histoire. Déjà St Augustin (354-430) expliquait vers 415 (De Civ. Dei iv, 4) :

[IV] En effet, que sont les empires sans la justice, sinon de grandes réunions de brigands ? Aussi bien, une réunion de brigands est-elle autre chose qu’un petit empire, puisqu’elle forme une espèce de société gouvernée par un chef, liée par un contrat, et où le partage du butin se fait suivant certaines règles convenues ? Que cette troupe malfaisante vienne à augmenter en se recrutant d’hommes perdus, qu’elle s’empare de places pour y fixer sa domination, qu’elle prenne des villes, qu’elle subjugue des peuples, la voilà qui reçoit le nom de royaume, non parce qu’elle a dépouillé sa cupidité, mais parce qu’elle a su accroître son impunité. C’est ce qu’un pirate, tombé au pouvoir d’Alexandre le Grand, sut fort bien lui dire avec beaucoup de raison et d’esprit. Le roi lui ayant demandé pourquoi il troublait ainsi la mer, il lui repartit fièrement « Du même droit que tu troubles la terre. Mais comme je n’ai qu’un petit navire, on m’appelle pirate, et parce que tu as une grande flotte, on t’appelle conquérant.»

Et la "justice" dont parle St Augustin est la justice que définit la Bible, parole-loi de Dieu, et non l'application cahin-caha d'une diarrhée de textes plus ou moins cohérents votés sans aucun respect de la Loi du Créateur.

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