Le 17 mars dernier, Mme Veil paradait sous la coupole de l'Académie Française avec le soutien de Valéry Giscard d'Estaing (déjà membre de l'académie), Chirac (pas encore académicien mais cela ne saurait tarder) et Sarkozy, l'artisan de sa promotion. Le mobile : honorer le symbole de la politique abortiste et eugéniste française depuis 1973.

Un sondage de popularité sur 1005 personnes à la méthodologie fort discutable permet aux serviteurs du pouvoir de prétendre que Simone Veil serait la femme préférées des Français. Dans les détails, on découvre que la jeune génération survivante a un avis fort différent, mais surtout, il n'y a pas eu de question sur la haine que suscite telle ou telle personne. On découvrirait alors que Simone Veil est la femme la plus détestée de France, tout comme Giscard d'Estaing, son commanditaire, est l'homme le plus détesté de France. Car les chrétiens peuvent dire avec la Bible :

Éternel, n'aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent,
Du dégoût pour ceux qui s'élèvent contre toi ?
Je les hais d'une parfaite haine ;
Ils sont pour moi des ennemis. (Ps 139:21-22)

Il y a six choses que hait l'Éternel,
Et même sept qu'il a en horreur ;
Les yeux hautains, la langue menteuse,
Les mains qui répandent le sang innocent,
Le coeur qui médite des projets iniques,
Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
Le faux témoin qui dit des mensonges,
Et celui qui excite des querelles entre frères. (Prov. 6:16-19)

Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux;
Tu hais tous ceux qui commettent l'iniquité.
Tu fais périr les menteurs ;
L'Éternel abhorre les hommes de sang et de fraude. (Ps 5:6-7)

La coupole de l'Académie Française est donc devenue comme la tour de Babel : un monument à l'arrogance contre la Loi de Dieu. Le jugement de Babel est connu : la confusion des langues. Déjà la novlangue a envahi le vocabulaire : les vessies deviennent des lanternes, les poisons abortifs de la contraception ou des médicaments, le génocide une liberté, le crime un droit, le meurtre une offre de soin ou un exercice de compassion, la propagande une éducation, la promiscuité de l'amour, le concubin un copain, le voyou une victime, le tortionnaire un héros, etc. La francophonie recule logiquement car la France est devenue un pays sans foi ni loi, criblé de dettes, sans enfants et donc sans avenir. Son empire et ses rêves de grandeur ont fait long feu, car on ne peut pas être grand lorsqu'on méprise le Créateur, lorsque l'on excrète des "lois" qui violent la Loi de Dieu.

Ainsi donc, l'Académie Française, comme d'autres institutions déjà, dégage une puanteur insupportable. Cette puanteur est malheureusement représentative d'un peuple qui a majoritairement rejeté Dieu et qui persiste dans les "coutumes de Neuwirth" et "la manière d'agir de Veil", attisant donc la juste colère de Dieu.
Car, au delà des personnes et des symboles, tant que la Justice ne sera pas restaurée, c'est à dire au minimum tant que les "lois" iniques ne seront pas abrogées, notre pays subira le malheur : qu'on se souvienne de l'écrasement du royaume de Samarie à cause de la persistances des "coutumes d'Omri" et de "la manière d'agir de la maison d'Achab" (Michée 6:16) plus d'un siècle après la fin (déjà tragique) de leur dynastie.

*. Cf. "Les hommes aussi s’en souviennent", citant le discours du 26 novembre 1974 , Simone VEIL, Stock, 2004.
**. La loi dite Veil est eugéniste à deux titres : de manière explicite en justifiant l'avortement des enfants potentiellement handicapés ; de manière implicite en ce que l'avortement y est initialement prévu pour les femmes "en détresse", donc en situation de faiblesse.