LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 12/03/2010 :
L'avorteur n'est pas un médecin


La ministre des vaccinations sovétiques de l'état français s'agite (vainement) lors de la fête des femmes bolchéviques pour recruter des avortueurs. Elle leur promet plus de gages (un forfait de 625€ au lieu de 383€). Le rôle légitime de l'état est pourtant de punir les criminels, pas de les récompenser !

Elle s'appuie sur le rapport de l'IGAS d'octobre 2009, mais elle n'en a pas compris toute la teneur. Pas plus qu'elle ne comprend ce que peut être la  vocation de la médecine et la sordide réalité du génocide de l'avortement.

Ce rapport de l'IGAS traduit une mentalité bureaucratique et totalement immorale qui fait froid dans le dos : le vocabulaire et le ton rappellent ceux des prédateurs bolchéviques et nazis ; on y invoque encore sans honte l'«orthogénie», qui est synonyme d'«eugénisme» ; l'autorité des parents, des éducateurs, la conscience des médecins, la vie et la santé des enfants, les lourdes séquelles que subissent les femmes avortées, tout cela ne compte pour rien face à la "volonté du législateur", qui est considéré dans ce froid document comme tout-puissant et dont on ne discute même pas le bien fondé. Il s'agit simplement de faire une analyse technique et de fournir des recommandations techniques.

Ces recommandations ressemblent à un plan d'action de la mafia, oscillant entre stupidité, vulgarité et tyrannie :

  1. Intégrer l'activité d'avortement dans l'«offre de soins» : or l'avortement n'est pas un soin mais le meurtre d'un enfant. En réalité, il n'est pas possible ni souhaitable d'intégrer durablement une activité criminelle avec une activité honorable.
  2. Mieux le payer : il est bien connu que l'argent est le moteur des criminels, mais un tueur plus riche n'en sera pas plus respectable. Heureusement cet argent n'existe pas, car l'état français est en déficit grave (au moins 1500 milliards d'euros, sans compter les dettes envers les ayant-droits comme les retraités ; ces dettes ne seront jamais vraiment remboursées). On se demande aussi comment un ministre peut annoncer ainsi voler 27 millions d'euros de la poche des contribuables sans leur demander leur avis.
  3. Garantir l'accès à toutes les techniques d'avortement : fort heureusement, il n'y a pas d'argent. Il vaudrait mieux faire des économies en ne finançant pas la destruction de notre avenir.
  4. Développer l'«avortement médicamenteux» en médecine de ville : or, la vocation des médecins de ville est de soigner leurs clients, pas de les exterminer. Les seuls qui sont rentrés dans cette combine répugnante étaient déjà des avorteurs, soit par leur pratique d'avortement instrumental, soit par leurs prescriptions de "contraceptions" qui sont en réalité abortives (la pilule, les stérilets, les implants, etc.) De plus les drogues abortives ne sont pas des "médicaments", mais des poisons, et ils tuent souvent aussi la mère.

Mais toute cette agitation pro-avortement révèle le déclin et le vieillisement du camp abortiste :

  1. les avorteurs continuent d'être "peu considérés par leurs pairs, défavorisés en termes de rémunération par l'absence de gardes, les médecins qui pratiquent l'IVG ont moins d'occasions de se faire valoir et de progresser dans la carrière". Bref ce sont des pariahs, la honte de la profession, des exécuteurs au service des pires politiques. Un médecin normalement constitué ne peut qu'avoir du mépris et du dégoût pour ces collègues dévoyés qui violent le vrai serment d'Hippocrate, lequel interdit l'avortement, même indirect (la version trafiquée actuelle n'a aucune valeur et s'accomode en fait de toutes les dérives). Ce serment lui-même prononce le déshonneur pour les complices de manoeuvres abortives. Le développement de la médecine moderne résulte en fait de l'appel du Christ à "guérir les malades" et ne peut donc s'inscrire que dans une éthique chrétienne. Les systèmes de santé socialistes et païens ne visent pas à guérir les malades comme des personnes créées à l'image de Dieu, mais à servir les intérêts de cliques politiques, au détriment de l'intérêt des malades (rationnement, eugénisme, euthanasie, mutilations, mise à l'écart, etc.)
  2. "les perspectives défavorables d'évolution de la démographie médicale rendent encore plus difficile la reconstitution d'un vivier de médecins susceptibles d'assurer la mise en oeuvre de l'IVG" :ce qui veut dire en clair que l'état français s'est tiré une balle dans le pied. Tant mieux ! En effet la volonté étatique de régimenter l'activité médicale (comme Lénine) l'a amené à contrôler les écoles de médecine et à en limiter stupidement l'effectif (numerus clausus) ; sans compter qu'un enfant sur deux a été éliminé depuis 1967 à cause des ses "lois" iniques ! Et les candidats potentiels n'ont pas envie d'être considérés comme des animaux qu'on peut tirer d'un «vivier», à la merci des caprices bureaucratiques qui voudraient en faire de dociles fonctionnaires misérables et sans conscience.
  3. Le nombre des camps d'extermination a diminué : "ils n'étaient plus que 639 en 2006 contre 729 en 2000", mais il y a eu concentration, sans baisse du nombre des victimes d'avortements. On a le même phénomène aux USA. Cela alarme les eugénistes (et leurs journalistes-larbins), car cela rend théoriquement plus difficile l'accès au femmes tentées de tuer leur enfant.
  4. Il y a aussi un "désengagement du secteur privé à but lucratif, lié en grande partie à l'absence de rentabilité de cet acte". Mais le rapport oublie de mentionner la honte que l'avortement apportera toujours à une clinique, et la perte de clientèle conséquente pour ses autres activités.
Ce sont plutôt de bonnes nouvelles. Ceux qui survivent sont opposés à l'avortement. Ceux qui sont pour l'avortement ont supprimé eux-mêmes leur descendance et donc leur influence potentielle. La réthorique pseudo-féministe des pro-avortement est usée : historiquement le vrai féminisme (cf. Susan B. Anthony) lutte d'abord contre l'avortement et l'exploitation des femmes dans la prostitution. Même l'ONU constate aujourd'hui que l'avortement tue plus les filles que les garçons (Chine, Inde, etc.) et tout le monde sait maintenant que l'avortement transforme les femmes en zombies dépressives et remplies de culpabilité. Bref, l'avortement est anti-féministe.

Et les nouveaux médecins veulent être des médecins, pas des exécuteurs au service de Moloch ; nous ne pouvons que les encourager. La vocation médicale consiste a vouloir soigner ses semblables, en étant à leur service et en respectant une éthique qui écarte l'intrusion de tiers intéressés ou nuisibles, comme l'état.

En revanche pratiquer l'avortement consiste à tuer des enfants, au service de la politique immorale d'un état ou d'une mafia, pour de l'argent ; c'est le contraire de la médecine, c'est plutôt comparable au trafic de drogues, au rapt ou à la pédophilie, au meurtre en série ou au génocide, à la manière du Dr Mengele, le plus célèbre des avorteurs ; toutes ces activités criminelles seraient passibles de la peine de la peine de mort dans une société civilisée. On ne peut pas demander à un vrai médecin de collaborer avec ce genre de personnage.

L'Ordre des Médecins ne fait plus ce travail disciplinaire depuis qu'il est a été mis sous la tutelle de l'état abortiste par Giscard d'Estaing (cf. La Trêve de Dieu, nov.-déc. 1989, 'Médecins : un Ordre sous influence'). Mais les clients ont encore quelques libertés d'action. Nous recommandons donc :

La Trêve de Dieu