LA TRÊVE DE
DIEU
BP 167 - 92805 PUTEAUX CEDEX- FRANCE |
www.pilule.net Page d'accueil Écrivez-nous |
|
L'assemblée nationale française vient de voter "définitivement"
l'aggravation de la loi d'avortement. Cette loi augmente encore l'hypocrisie et
le fascisme déjà présents dans la loi Veil-Pelletier de 1979.
L'hypocrisie :
1) Sous prétexte de diminuer le recours
à l'avortement, on allonge le délai,
2) Sous prétexte de diminuer le recours
à l'avortement, on facilite l'obtention de drogues abortives faussement appelées
"contraceptives" : les statistiques ne tiendront pas compte du massacre
chimique, car il se fera hors de tout contrôle,
3) L'avortement eugénique est hypocritement
dénommé "avortement médical". A ce régime
là, le viol commis par un médecin sera bientôt considéré
comme un acte médical !
4) La cible de l'avortement, ce sont "les
femmes issues de milieux défavorisés", selon Nicole Péry.
La fondatrice du planning familial, Margaret Sanger, était moins hypocrite
: elle voulait le contrôle des naissances pour "améliorer la
race". Comme quoi l'eugénisme et le racisme d'aujourd'hui n'osent
même plus se montrer à visage découvert ; ce qui ne les rend
pas moins odieux.
5) Sous prétexte de liberté, l'entretien
préalable à avortement devient facultatif pour les majeures, diminuant
ainsi l'information objective dont elle auraient pu bénéficier pour
prendre une décision informée. Cela dit, l'information qu'elles recevaient
était de toute manière très partiale et aucune alternative
à l'avortement ne leur était présentée dans la plupart
des cas.
6) Les promoteurs de l'avortement et de l'eugénisme
se sont exonérés de toute poursuite en faisant dépénaliser
les sanctions pour incitation à l'avortement. Bientôt des panneaux
publicitaires fleuriront en France, vantant les mérites de l'assassinat des
enfants à naître.
Le fascisme :
1) La stérilisation des handicapés,
déjà pratiquée sous le régime nazi, est de nouveau en
vigueur en France.
2) L'autorisation parentale est de fait supprimée :
l'État français veut saper encore un peu plus l'autorité des parents.
Cela rappelle la Hitlerjugend. De plus, les filles qui refuseront l'autorité
de leurs parents seront subventionnées pour avorter.
3) La clause de conscience des médecins
est de fait supprimée, puisqu'on oblige les médecins objecteurs de
conscience à devenir complices des actes barbares qu'ils réprouvent.
4) La liberté de manifestation et d'expression
est supprimée en France : toute expression d'une opposition à l'avortement
pourra être assimilée à des "pressions morales et psychologiques",
un vocable qui signifie tout et n'importe quoi.
5) Les agences de presse et les grands médias
ont délibérément censuré les opposants à l'avortement
pendant tout le temps de cette campagne d'aggravation de la loi d'avortement. L'indépendance
de la presse en France est un leurre.
La droite :
Les partis de droite français ont fait semblant de s'opposer au projet fasciste
du gouvernement. Leur pseudo-opposition était en fait un léger désaccord
sur des points mineurs. Ils ont généralement ignoré les débats
de fond pour se cantonner sur des points techniques.
Ils sont d'accord sur le fond du projet fasciste puisqu'ils veulent continuer à
ignorer :
- les aspects abortifs des "contraceptifs",
- la corrélation entre la banalisation de la contraception et le nombre d'avortements,
- les aspects fascistes dénoncés ci-dessus,
- la nocivité avérée de la loi Veil-Pelletier.
Ainsi ces partis dépourvus de convictions ne sont rien de plus que des révolutionnaires
avec cravates. Ils ne représentent pas une véritable opposition au
régime socialo-communiste, ils ne représentent plus rien. Comment
gagneraient-ils des élections ?
La France est un pays sans avenir qui
se dirige à grande vitesse vers le déclin sur tous les plans, y compris
sur le plan économique. C'est le résultat des choix eugénistes
suicidaires opérés dès avant 1974. Leurs conséquences
n'ont pas fini de sévir, et certaines d'entre elles sont déjà
inéluctables, comme la faillite des régimes de retraites dans la décennie
qui vient de s'ouvrir.
Il y a donc fort à parier que la légalisation de l'euthanasie
sera à l'ordre du jour peu après les prochaines élections de
2002.
Mais une culture qui n'a aucun respect pour la vie de ses enfants mérite-t-elle
de leur survivre ?