COMMUNIQUÉ DE
PRESSE le 04/10/2000
CONTRACEPTION ET AVORTEMENT : LA
SERVILITÉ DES GRANDS MEDIAS
Depuis plusieurs semaines, les grandes chaînes de télévision
diffusent de la propagande en faveur des thèses eugénistes du Planning
Familial, camouflées derrière un discours attendrissant et mensonger :
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on nous présente des jeunes filles qui vont avorter à l'étranger
à cause du dépassement des délais légaux,
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on nous présente des médecins avorteurs qui ne soulèvent que
des problèmes techniques, des "chercheurs" militants pro-planning,
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on nous présente les avorteurs comme des gens sympathiques alors qu'ils sont
payés pour tuer,
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on nous présente des archéo-féministes qui revendiquent l'avortement
comme une libération des femmes.
Cette propagande travestit la réalité, que voici :
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On dit bien que les jeunes filles sont "contraintes" d'avorter : mais
on a perdu tout esprit critique ; les libérer ne consiste pas à les
contraindre d'avorter, mais à leur permettre de faire vivre leur enfant.
Pourquoi ne pas plutôt les aider, en remédiant à leur détresse,
face aux pressions inacceptables dont elles sont l'objet ?
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Aucun opposant véritable n'a été interrogé. Belle objectivité
!
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Le point de vue des victimes et de leurs défenseurs n'a pas été
sollicité. On n'a même pas vu la photo d'une victime, comme si l'avortement
était une idée, alors que c'est une boucherie répugnante.
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Le point de vue des parents dont l'autorité est bafouée n'a pas été
sollicité.
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Aucun reportage n'a mentionné l'origine eugéniste du planning familial.
Aucun journaliste n'a décrypté l'eugénisme déjà
présent dans la loi Veil : elle vise les pauvres, les femmes en détresse
et les enfants handicapés. Aucun journaliste n'a rappelé l'eugénisme
et le racisme constants de la fondatrice du planning international, Margaret Sanger.
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Le planning familial se vante d'avoir violé la loi. Il n'est jamais poursuivi,
alors que l'avortement est un délit. L'état harcèle par contre
les opposants pacifiques à l'avortement. Deux poids deux mesures.
La seule conclusion qui s'impose : ces journalistes semblent approuver l'eugénisme
des projets gouvernementaux que des extrémistes eugénistes lui ont
imposés.
Ils sont apparemment aux ordres d'Aubry qui ne conçoit de débat qu'avec
ses amis.
Nous sommes du côté des victimes, les femmes et les enfants opprimés
par l'avortement. Nous sommes contre l'eugénisme, l'orthogénie
et toutes ces formes de barbarie.
Thierry LEFEVRE
président