LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 27/11/2022 :
La constitution française, un torche-cul ?


Ce jeudi 24/11/2022, l’assemblée nationale française a voté pour une proposition de loi constitutionnelle visant à « protéger et à garantir le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse ». Cette proposition de loi avait été déposée par LFI, fidèle à son héritage bolchevique et eugéniste ; rappelons en effet que les deux grands courants en faveur de l’avortement provoqué de masse datent de Lénine et d’Hitler, dont les régimes criminels ont tous deux tué massivement par l’avortement ; Lénine l’a fait pour détruire la structure familiale avec un genre de révolution sexuelle au profit de l’état, Hitler l’a fait sur les travailleuses de l’Est, les considérant comme d’une « race inférieure ».

Le président socialiste français (mal élu) Macron rêvait d’introduire l’avortement en tant que droit dans la constitution ; son extrême gauche (LFI) a tenté de le satisfaire, avec la complicité d’une partie de LR et du RN. Résultat, seulement 32 voix contre cette proposition de loi constitutionnelle funeste. La liste des votes est en annexe. Nous félicitons les 32 députés qui ont eu de l’intelligence, et nous déplorons que les autres se soient mis dans le camp des insensés.

On trouve Marine Le Pen parmi ceux qui ont voté pour le proposition bolcho-eugéniste : nous avions depuis longtemps dénoncé son abandon de la seule chose intéressante du programme de son père, l’opposition au génocide abortif.

Le vote de cette proposition bolcho-eugéniste ne va pas fatalement aboutir à une modification de la constitution. Il faudrait pour cela un référendum, que le parti au pouvoir ne souhaite pas, car il remettrait l’avortement sur le devant de la scène. Il semblerait préférer un projet de loi issu de l’exécutif, auquel cas il suffirait d’un vote aux 2/3 du congrès (assemblée + sénat).

La constitution française est un bout de papier modifié des dizaines de fois depuis 1958, et qui n’est souvent pas utile pour défendre les droits et libertés, car le « conseil constitutionnel » n’est en réalité pas indépendant de l’exécutif, comme on l’a vu récemment dans sa non défense des libertés fondamentales suite aux plaintes contre la dictature pseudo sanitaire.

Ce qui est préoccupant dans cette affaire, c’est la perte du bon sens ; une grande majorité des députés s’oppose directement à la Loi de Dieu qui interdit le meurtre. Leur rébellion contre le Grand Législateur est la pire forme de folie (Psaume 14:1-6) :

Le fou dit dans son cœur: «Il n’y a pas de Dieu !» Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n’y en a aucun qui fasse le bien. Du haut du ciel, l’Éternel observe les hommes pour voir s’il y en a un qui est intelligent, qui cherche Dieu : tous se sont éloignés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul.
Tous ceux qui commettent l’injustice n’ont-ils aucune connaissance ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture ; ils ne font pas appel à l’Éternel.
C’est alors qu’ils trembleront d’épouvante, car Dieu est au milieu des justes. Vous bafouez l’espoir du malheureux ? Sachez que l’Éternel est son refuge.

Le meurtre d’un innocent est une action abominable, c’est la Loi de Dieu qui l’enseigne et elle fonde la Civilisation. En France depuis 1975, au moins 10 millions de malheureux enfants innocents ont été exterminés par la décision perverse de législateurs déjà insensés. Non seulement ces 10 millions de personnes nous manquent aujourd’hui, mais aussi Dieu est leur refuge. Quand Dieu demande des comptes, cela s’appelle un Jugement. Les sociétés qui, par le passé, ont osé institutionnaliser le meurtre ont toutes disparu. Pourquoi ferions nous exception ?

Thierry LEFEVRE
La Trêve de Dieu

Annexe : le détail du vote du 24/11/2022 : https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/16/(num)/629