LA TRÊVE DE DIEU
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Vincent Lambert est handicapé suite à un accident ; il est dans un état « pauci-relationnel » : pas en coma, pas branché, pas malade, mais dans un état de handicap très sévère, privé de communication. Il n’est pas un légume. Il n’est pas en fin de vie ; des personnes peuvent vivre de nombreuses années en EPR. C'est dû à des lésions cérébrales sévères.
Les médecins de l'hôpital de Reims ne savent pas comment le traiter. Sous la pression d'une partie de ses proches, ils veulent le mettre à mort, prétendant qu'il serait en fin de vie. Et ils lui ont déjà coupé les soins nécessaires (kiné, orthophoniste, ergothérapeute...)
Les parents de Vincent et une autre partie de sa famille ont trouvé un autre hôpital plus compétent pour traiter Vincent, mais l'hôpital de Reims le maintient prisonnier et refuse de le libérer.
Les institutions judiciaires françaises, après de multiples hésitations, ont fini par décider le maintien en détention à Reims et la condamnation à mort de Vincent, par privation de nourriture et d'eau, alors que Vincent est innocent.
C'est le mépris du droit à la vie d'un innocent. C'est aussi le mépris du droit international, car à deux reprises déjà, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies a demandé à la France, au titre de « mesures provisoires ou conservatoires », de maintenir l’alimentation et l’hydratation de M. Vincent Lambert, au moins pendant la durée de l’examen de son dossier par ce Comité. La France a librement ratifié la Convention des droits des personnes handicapées de l’ONU et son « protocole facultatif ». Celui-ci a chargé le Comité des droits des personnes handicapées de veiller au respect de la Convention par les États, et lui a donné le pouvoir de recevoir des « plaintes individuelles » -- comme celle introduite par les parents Lambert --, et de demander le respect de mesures provisoires ou conservatoires qui s’imposent. Le gouvernement est donc tenu de respecter cette ratification de la France.
Les autorités françaises auxquelles la famille a fait appel ont prétendu que la loi était respectée et se sont lavées les mains comme Ponce Pilate. Les grands médias ont menti en parlant de l'« arrêt des soins » alors qu'il s'agit de faire mourir Vincent de faim et de soif.
Il y a évidemment des intérêts en jeu : pour ceux qui veulent la mort de Vincent, l'intérêt de voir disparaître une charge et des obligations ; pour les politiques, l'intérêt de promouvoir l'extermination des handicapés et des vieux, qui leur dégagerait des budgets importants, dans la même optique eugéniste que les nazis en leur temps ; pour les médias, l'intérêt de servir par leurs mensonges la soupe aux politiques ; pour les médecins, l'intérêt de masquer leurs échecs et leurs manquements et de maintenir un pouvoir abusif sur les patients.
La loi biblique qui s'applique à cette affaire est la suivante :
« Maudit soit celui qui prend quelque présent pour mettre à mort l'homme innocent ! -Et tout le peuple dira: Amen ! » (Deutéronome 27:25)
Et nous disons aussi Amen ! Que la véritable Justice soit appliquée ! Il en va de la survie des personnes handicapées en France.
Bonne nouvelle ce matin : la Cour d'Appel de Paris a ordonné hier soir la reprise de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent, le temps que le Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies rende ses conclusions.