COMMUNIQUÉ du 13/03/2007 :
Vérité et justice : les grandes absentes de la
campagne présidentielle 2007
La grande médiatisation de la campagne présidentielle
s'organise aujourd'hui comme une campagne marketing pour des lessives.
Les lessives sont généralement efficaces. On ne
peut pas en dire autant des politiciens, car la campagne
présidentielle actuelle ne repose que sur l'illusion et le
mensonge. Le mensonge servant à perpétuer
l'injustice. Et l'injustice menant à la mort.
1. Illusions et mensonges
Les candidats se présentent tous comme des sauveurs de la
France, qui vont y apporter la prospérité et le
bonheur, sans remettre en cause les illusions ni les fautes de leurs
électeurs potentiels :
Les Français prennent l'État
pour un dieu : la réalité est fort différente. Le
pouvoir politique n'est qu'une organisation humaine et n'a pas la capacité de
faire pleuvoir ni de rendre prospère. Le pouvoir politique
n'est que l'utilisation de la force, et quand il n'emploie pas sa force pour
appliquer la justice, il l'emploie à répandre l'injustice (comme c'est le
cas aujourd'hui) : il vole, pille, tue et asservit.
La culpabilisation écologiste : depuis
plusieurs années, un choeur de riches prohètes
onusiens annonce un "réchauffement" de la planète et en accuse
l'activité humaine. Les remèdes proposés sont d'une part un racket
nouveau avec un nouveau trafic de "droits" à produire du CO2, et
d'autre part l'entrave au développement
économique en lui imposant des contraintes réglementaires
supplémentaires, ce qui reviendrait à appauvrir
les pauvres. Or toute cette affaire de réchauffement ne
résiste pas à une analyse sérieuse,
tout comme la grande peur de la glaciation dans les années 1980. Cela
n'empêche pas certains candidats de souscrire à
ces thèses fantaisistes de bobos... et aux taxes correspondantes.
La réduction du chômage : la plupart des candidats la promettent,
mais sans remettre en cause les blocages installés par leurs
prédécesseurs et qui ont naturellement multiplié le chômage et
la misère : le SMIC, les taxations abusives, le monopole (et donc le surcoût) de la
sécurité sociale, la TVA, les 35 heures, l'étatisme, le
génocide de l'avortement, etc. Et tous tablent sur le retour de la "croissance".
Or il ne peut pas y avoir de croissance durable et significative dans
un pays de vieux qui a refusé de transmettre la vie.
L'économie dirigée :
la France est de fait un pays socialiste où la concurrence n'est pas bien vue. La
liberté non plus. Le dirigisme est synonyme de corruption.
Chacun en est donc réduit à payer tout trop cher,
c'est toujours le client final qui paie le défaut de concurrence
et les taxes. Malgré cela certains prétendent qu'il
y aurait un "modèle social français" valable :
nous ne voyons qu'un système soviétoïde en
faillite et qui ne fonctionne qu'à crédit, au
détriment des enfants ; l'État
français a plus de 1200 milliards d'euros de dette, ce qui
fait au moins 20 000 euros par Français !
Faire confiance pour sa retraite ou pour des choix économiques à une
organisation qui n'est même pas capable de réduire ses
dépenses relève de l'aveuglement. Mais il faut dire que les
inventeurs de ce stupide dirigisme moderne sont Bismarck et Mussolini.
La famille colonisée :
l'ingérence de l'État dans les familles
est présentée comme normale. Cependant, la "carte
scolaire" est un faux débat puisque c'est une véritable
liberté scolaire qui est nécessaire. Les familles sont appauvries par des
prélèvements abusifs (malgré les
miettes reversées en allocations familiales), par les taxes sur
l'héritage, etc. Certains candidats admirent le
modèle chinois dans lequel on avorte de force les enfants non
autorisés par l'État : ils appellent cela le développement
durable (c'est-à-dire soutenable par la déesse Terre et
par le dieu État). Depuis plus de 30 ans, les politiques cherchent
à détruire les familles par des lois criminelles
encourageant les contraceptions abortives, l'avortement
provoqué, l'eugénisme, l'homosexualité
et bientôt l'extermination des vieux. Cependant c'est la famille
qui éduque les enfants, qui prend soin de ses vieux et qui
prépare l'avenir. L'État en faillite sera bien
obligé de cesser ses ingérences.
L'euthanasie compassionnelle : il y a
aujourd'hui des pressions sectaires pour légaliser l'euthanasie sous le
prétexte que tuer un vieux qui souffre, ce serait lui rendre
service. Cette conception n'est pas nouvelle, on la rencontre chez les
barbares et les anthropophages, on l'a vue à l'oeuvre dans
l'Allemagne nazie. C'est même là que cette
hypocrite compassion a été prétextée pour masquer les
sordides mobiles des criminels ; ainsi« la
Fondation Charitable pour le Transport des Patients, appelée
"Gekrat", servait de façade au bureau de transport T4 et
faisait rouler ces bus gris de triste mémoire qui transportaient les
"patients" vers un "traitement spécial." La Gekrat
n'était que l'une des nombreuses bureaucraties
conçues pour mener à bien discrètement
l'opération euthanasie et, surtout, pour apaiser
les membres des familles et collecter de l'argent pour le soin de patients
qu'on avait déjà tués. Selon la mode
nazie traditionnelle, la paperasse était volumineuse et
méticuleuse et le langage plein d'euphémismes
adaptés. » En fait rien n'a changé, le modèle nazi
contemporain néerlandais plaît aux euthanasistes
français parce qu'il permet de faire des économies : moins de maisons de
retraites, moins de soins, plus d'héritage...
2. L'injustice
Le rôle de l'État est d'exercer la justice, de
punir celui qui fait le mal et d'encourager celui qui fait le bien.
L'État français contemporain fait tout le
contraire :
Avec un sentimentalisme larmoyant, il a interdit
la peine de mort pour les coupables et préfère punir "la
société" : au lieu d'exécuter les violeurs, les pédophiles, les
meurtriers, les avorteurs, les euthanasistes et autres grands criminels, il les
"soigne" en prison avant de les relâcher pour qu'ils
récidivent, ou bien il les paie pour qu'ils tuent
"légalement" sous la protection de la "loi" dans des centres
d'extermination.
L'État finance des organisations
eugénistes pour qu'elles "planifient le bétail humain", encouragent les
adolescents à copuler, à utiliser des
"contraceptions" abortives et à avorter dans des hôpitaux
d'État aux frais du contribuable, sous la protection de lois iniques. Ce
faisant il exécute la peine de mort sur des
enfants innocents.
Mme Royal est complice de ce renversement de la loi, ne serait-ce que
par la distribution de pilules abortives aux écolières,
qu'elle a organisée en tant que ministre.
M. Sarkozy est aussi complice de ce renversement de la loi, ne
serait-ce qu'en choisissant comme présidente de son comité
de soutien le symbole de la loi inique d'avortement (Mme Veil,
qui a déjà fait perdre Balladur...)
Ces deux principaux candidats veulent aussi, après avoir
soutenu l'avortement, légaliser l'euthanasie. Ils veulent donc
tenter de maintenir et d'aggraver le statu quo. La presse parle toujours de
"relance" du débat sur l'euthanasie, elle a raison, ce
débat a d'abord été lancé
par les nazis, parce que l'euthanasie consiste à traiter l'être
humain comme un chien dont on se débarrasse quand il devient
improductif ou coûteux.
3. Conclusion
C'est Dieu qui donne la vie et la mort, personne n'a le droit
de se prendre pour Dieu. L'État doit respecter le sens
du bien et du mal et n'a pas à le redéfinir, comme il n'a pas non plus
à définir qui est humain et qui ne l'est pas. L'État doit respecter
une loi qui lui est supérieure, celle de Dieu, et qui dit
« tu ne commettras pas de meurtre ».
Le seul rôle légitime de l'État, c'est
l'exercice de la justice. Ce qu'il fait en plus, son ingérence dans
l'économie, dans la charité, dans la famille,
dans l'éducation, est destructeur de la société et de la justice.
Lorsque l'État est criminel, c'est lui qui finit par passer en
Justice. Nuremberg n'en est qu'un des plus doux exemples.
Le sang versé des enfants innocents (plus de 8 millions
depuis 1975 en France) crie et demande Justice.
La restauration de la Justice n'est pas aux programmes des candidats,
ils préfèrent les promesses illusoires qui ne
répondent pas aux vraies questions. Cette campagne
présidentielle restera donc un exercice de
futilité.
Cependant Dieu voit le génocide de l'avortement et a
déjà commencé son jugement :
l'avenir d'un peuple qui tue ses enfants n'existe pas. Est-il une
punition plus grave que celle de voir sa descendance
supprimée ? Y a-t-il plus grande folie que de la supprimer soi-même ?