LE CONTRE-POISON
éditorial avril 1999

Notre pays connaît aujourd'hui une ambiance de plus en plus irrespirable. La France se spécialise dans l'industrie de la mort ; depuis le retour des socialistes au pouvoir, inspirés par les extrémistes pro-avortement, le camp de la mort a opéré des avancées :
p le RU486 est à nouveau fabriqué dans une usine en France, et sa façade commerciale, Exelgyn, prévoit sa distribution en Autriche, en Espagne, en Norvège, en Allemagne et en Suisse, sous couvert d'une A.M.M. au plan européen,
p de nouvelles pilules abortives, vendues sous le nom de "contraception d'urgence", sont mises sur le marché,
p la mentalité euthanasique progresse, grâce à l'impunité assurée aux tueurs par le gouvernement,
p l'eugénisme pratique vient de trouver de nouveaux axes de développement avec l'exploitation des cellules souches, tirées des enfants avortés, des embryons surnuméraires et des clones humains. Mais ce n'est encore que la face visible de l'iceberg, la presse garde le silence sur la mise au point des armes ethniques et les manipulations inter-espèces. Le nouveau cannibalisme, "civilisé", est en plein essor,
p 20 millions de francs ont été débloqués pour une campagne en faveur de la "contraception" auprès des jeunes au printemps. Il s'agit de donner du travail au planning familial et de redorer son image ternie,
p les églises, qui auraient beaucoup à dire sur la défense de la vie humaine, n'arrivent pas à se faire entendre,
p la répression s'appesantit sur les Sauveteurs : la cour de cassation vient de casser le jugement en appel de Chambéry qui leur était favorable...

Et, comme on le ferait pour faire avaler une potion amère, on enrobe, et on noie : toutes ces horreurs majeures sont enrobées de mensonges de façon à les faire accepter plus rapidement par une population de toutes manières apathique ; et on accapare son attention par une saturation des médias avec des nouvelles insignifiantes et futiles, ou bien par de la propagande de guerre.
Et, toujours, le loup est suivi par la hyène : un certain nombre de diffamations dont nous avons été l'objet (dans La Croix, à la télévision) sont restées impunies au travers d'artifices de procédure ; un certain nombre d'institutions, voyant les persécutions dont les Sauveteurs sont l'objet, ont courageusement décidé d'y aller de leurs petites tracasseries (une banque, des bureaux de postes, etc...)

Que faire, compter les points et se lamenter ? Non !

Nous vous proposons tout d'abord une action simple, peu coûteuse, à la portée de tous, et qui peut avoir un grand impact : la contraception hormonale utilisée largement dans notre pays est en réalité une méthode abortive; c'est un fait peu connu en France, même par les médecins, et surtout peu diffusé dans le grand public. Il y a même de nombreux médecins, qui refuseraient de pratiquer ou de faciliter un avortement, et qui, pourtant, posent des stérilets ou prescrivent la pilule, parce qu'ils en ignorent les effets abortifs!
Il est de notre devoir de le faire connaître à tous; ce sera aussi un excellent moyen de saper les bases de la propagande des abortistes.
En effet, ceux-ci imaginent avoir gagné la bataille et veulent banaliser l'avortement encore plus en le facilitant par des méthodes chimiques. Jusqu'à maintenant, pour des raisons de tactique, la plupart des groupes pro-vie dont nous avait généralement préféré jusqu'ici ne dénoncer que l'avortement mécanique, bien sanglant et donc plus visible, plus à même apparemment de toucher nos contemporains ; or les consciences sont déjà obscurcies par l'avortement chimique résultant de la prise de contraceptifs hormonaux, et une conscience entachée ne voit plus le mal. Il est donc important de le prendre aussi à la racine, en remettant en cause le silence sur l'empoisonnement des enfants in utero.
Nous vous encourageons à vous engager avec nous dans cette campagne qui peut se révéler le grain de sable dans la mécanique bien huilée de la propagande gouvernementeuse. Cliquez ici pour les modalités pratiques.
A défaut d'abolir tout de suite l'avortement de masse institué, cette campagne permettra, si chacun y met du sien, de sauver chaque année quelques centaines de milliers d'enfants. Cela vaut la peine d'y consacrer du temps et de l'argent. n