Le réchauffement de l'écolo-fascisme
Le Déluge, de Gustave Doré. La déluge a été provoqué par Dieu à cause de la grande méchanceté des hommes et non à cause du CO2 |
Les sommes d'argent dépensées
dans cette vaste
campagne de propagande
sont extraordinaires et produisent un activisme très
important, comme
en témoignent les événements
récents sur la dernière année
rappelés
ci-dessous. Nous avons affaire ici à une offensive de grande
envergure,
comparable
à la grande campagne eugéniste lancée
en 1968 par Paul Ehlich avec son
livre "The Population Bomb" et le Club de Rome en
1972 avec "Halte à la Croissance". Ces
prédictions
alarmistes se sont
avérées totalement fausses mais elles
ont eu une influence destructrice considérable. La fable du
réchauffement planétaire est tout aussi bancale
sur le
plan scientifique (sur la réalité des faits, sur
leurs éventuelles
conséquences, etc.), ce qui ne
l'empêche pas d'induire des politiques dangereuses
pour les
populations et pour leur survie.
Bref historique récent
Juin 2006 : sortie du film
catastrophe "Une
Vérité qui Dérange", d'Al
Gore (ex-candidat malheureux à la
présidentielle US) Le film se présente comme un
documentaire alors
qu'il n'est qu'un amalgame de propagandes sans
fondement scientifique sérieux. Al Gore y affirme, entre
autres, que le
"réchauffement" provoquerait une montée des eaux
jusqu'à 6 mètres ! Clinton et la classe
médiatique ainsi que le
show-business abondent dans son sens.
Rapidement s'élèvent les voix
de nombreux
scientifiques (Richard
Lindzen, Tim Ball, Bob Carter, Frederick Seitz, etc.) sur
Internet et dans quelques journaux (Wall Street Journal, etc.)1
Mais la télévision les ignore,
cherchant ainsi à faire croire à la
véracité de la thèse d'Al Gore
selon laquelle le débat serait
terminé, car toute la communauté scientifique
serait
convaincue !
Septembre 2006 : Claude
Allègre, ex-ministre de la
recherche, fait un article dans l'Express. Pour lui "Il
existe des changements climatiques, mais il n’est pas
prouvé qu’il y
ait un réchauffement de la planète. Le concept
même de température moyenne mondiale est sujet
à caution. La glace fond
en Arctique, pas en Antarctique. Ces phénomènes
sont encore mal
connus. De toute façon, les experts qui
prétendent connaître le climat
dans un siècle alors qu’ils ne savent pas quel
temps il
fera dans quatre jours ne sont pas sérieux. Il y a, dans
cette affaire,
beaucoup de propagande, de catastrophisme. Rappelons quelques
vérités. Un : le mot consensus devrait
être banni du
vocabulaire scientifique. Deux : quand bien même il
y aurait
un
changement climatique, il est loin d’être
prouvé que l’homme en soit à
l’origine. Trois : rien
ne dit que les conséquences de ce changement soient
néfastes pour
l’humanité. Ce qui ne veut pas dire
qu’il ne faut
rien faire, notamment contre la pollution atmosphérique."
Il subit alors une campagne de dénigrement qui va
jusqu'à le traiter de
"négationiste". L'indépendance vis à
vis de la mode n'est pas
politiquement correcte !
Octobre 2006 : sortie du
film d'Al Gore en Français.
Les grands médias français adoptent exactement le
même comportement
servile que la presse américaine et ignorent
volontairement le débat. Il y a pourtant des scientifiques
français,
comme Marcel Leroux, professeur en climatologie à
l’Université de Lyon
III et
directeur du Laboratoire de Climatologie, Risques et Environnement qui
pensent qu'un réchauffement
climatique n’est même pas
démontré2.
Novembre 2006 :
conférence internationale sur le
climat à Nairobi. Un pseudo expert de la Banque Mondiale
prétend que le
coût du réchauffement se monterait à
5500 milliards d'euros. Cette
conférence réunit les signataires du
protocole dit de Kyoto, afin de consolider ce dernier en insistant sur
son principe de racket à prétexte
écologique.
Nicolas Hulot lance son "pacte
écologique" ; l'animateur
télé
propage la fable du
réchauffement et propose 5 mesures politiques, dont des
"taxes
croissantes sur le carbone" et une
intrusion supplémentaire de l'État dans des
domaines qui ne sont pas
les siens (agriculture, éducation, transports,
industrie). Il réussit à faire signer son pacte
à 15 candidats putatifs
à la présidentielle
française, dont Sarkozy, Royal, Bayrou, Buffet, Miguet et
Dupont-Aignan.
Janvier 2007 : le
"forum économique
mondial" de Davos rassemble le gratin de la politique et des grandes
entreprises au
plan mondial. Le "changement climatique" est à l'ordre du
jour.
Certains politiciens prétendent alors que le
"réchauffement"
aurait comme conséquences la transmission
facilitée de maladies, une
plus grande rareté de l'eau potable, une
baisse de rendement des cultures et une dégradation des
infrastructures3.
S'ensuivent des recommandations pour affronter ces prétendus
risques,
avec une demande accrue d'interventionnisme
étatique. Une chose est sûre, la grande peur du
réchauffement permettra
de vendre cher une technologie dite propre : un bon business,
sauf pour les clients.
Fin janvier 2007 :
réunion à Paris du groupe de
travail
n°1 du GIEC (IPCC, Groupe d'experts
intergouvernemental sur
l'évolution du climat). 500 "experts du climat" du monde
entier,
payés par leurs gouvernements et par des organisations
internationales,
se sont
regroupés pour approuver le "résumé
à l'intention des décideurs"4
du rapport 2007 du GIEC, lequel ne devrait être
validé qu'en novembre
20075.
Ce résumé prétend affirmer avec moins
d'incertitude le réchauffement
et le rôle des
activités humaines dans l’augmentation des
températures moyennes
depuis le milieu du XXème
siècle.
Février 2007 :
Jacques
Chirac organise une
conférence pour une "gouvernance écologique
mondiale" intitulée "Citoyens de la terre". Celle-ci a
été organisée à
l’initiative de
l'État français dans la foulée de la
publication du résumé sur
l’évolution du climat
mondial du GIEC. Chirac y croit dur comme fer et soutient
une action mondiale de gestion de l’environnement sous
l'égide de l'ONU. Cependant, le président
tchèque Vaclav Klaus conteste
le prétendu changement climatique et juge les
activités des écolos plus
dangereuses que le communisme.
Avril 2007 : un
assemblage hétéroclite de libéraux
(prétendument) protestants et de socialistes
(prétendument) évangéliques (Chistian
Aid) lance lors d'une conférence
internationale à Londres une campagne
en faveur du protocole de Kyoto. Leur but est d'y impliquer les
églises
en leur faisant croire que les populations pauvres
risquent de subir les conséquences des catastrophes
naturelles induites
par les changements climatiques ! Ils vont même
jusqu'à exploiter la peur de l'immigration avec un rapport
intitulé
"Marée humaine : la véritable
crise
migratoire"6.
Ce faisant, ils ne font que reprendre les thèses alarmistes
délirantes
des extrémistes écologistes.
Mai 2007 : Nicolas
Sarkozy est élu président. Dans
son premier discours
il affirme sa foi dans le réchauffement
planétaire. Il prétend même
faire la leçon aux
Américains sur le protocole de Kyoto ! Mais pour ce qui est
de la taxe
hulotienne
sur le carbone, il s'en était heureusement
déjà désengagé ;
ce
n'est peut-être
que de la gesticulation médiatique, c'est ce que nous
verrons à
l'automne avec son "Grenelle" sur l'environnement.
Mais déjà le Conseil Économique et
Social français propose deux
nouvelles taxes pour
"lutter contre le réchauffement climatique".
Le 10 mai, Mgr Migliore, représentant du Vatican
à l'ONU, a prononcé un
discours devant le Conseil
Économique et Social de l'ONU sur la question du changement
climatique ; il y considère comme acquise la
thèse
catastrophiste
et encourage les états à "éduquer" les
populations ! Il
rejoint ainsi une frange de
"chrétiens" libéraux apostats qui
n'hésitent pas à s'associer avec les
promoteurs de la dépopulation.
Juin 2007 : Le G8 se réunit en Allemagne et le "réchauffement climatique" est -- encore -- à l'ordre du jour, dans le but de prolonger le "protocole de Kyoto" au delà de 2012 et de faire pression sur les États-Unis, la Chine et tous les "mauvais élèves" du Tiers-Monde.
Les faits
Nous ne rentrerons pas dans le détail des
arguments, par
manque de
place et parce que d'autres le font très bien.
Pour résumer : l'existence-même
d'un réchauffement
et le rôle qu'y jouerait le CO2
ne sont même
pas prouvés. C'est probablement pourquoi le
vocabulaire
change, on parle
désormais plus volontiers de "changements climatiques". Les
connaissances humaines sur le climat et ses variations sont
embryonnaires et les prévisions fantaisistes.
Les "experts" du GIEC sont payés pour
trouver une
cause d'origine
humaine à ce "réchauffement". Ils ne
cherchent donc pas à étudier l'influence du
soleil et de ses
variations qui est bien plus importante. Leur "science" consiste
à
établir une corrélation entre
l'activité humaine et la température. C'est un
problème classique de
probabilité : y a-t-il une corrélation
entre le
nombre d'ascenseurs et les accidents de la route ? En apparence oui,
puisque les courbes se ressemblent ; en
réalité non,
puisqu'il n'y a pas de relation de cause à effet entre eux,
mais
qu'ils dépendent tous deux des progrès de la
technique.
Contrairement à ce qu'affirment les médias, il n'y a pas de consensus scientifique7 sur la réalité du réchauffement, ni sur son origine humaine, ni sur ses éventuelles conséquences. Il y a au contraire un débat très riche et très vif. Et ce n'est pas la disparité des budgets ni la couverture médiatique qui établissent la connaissance scientifique réelle. Les médias évitent de parler de l’ancien président de la National Academy of Sciences (USA), Frederick Seitz, qui a lancé une pétition très étayée signée par plus de 17 000 scientifiques, dont 2 660 physiciens, géophysiciens, climatologues, météorologues, et océanographes8, remettant en question la thèse alarmiste.
Les acteurs et les enjeux
Le marketing de la peur organisé par la campagne
sur le
"changement
climatique" répond à des
intérêts que l'on peut résumer
ainsi :
- l'intérêt politique consiste en l'augmentation du pouvoir de l'État et des structures para-étatiques (ONU, UE). Cela leur permet d'imposer de nouvelles réglementations, de nouvelles contraintes qui justifient alors l'extension de leurs coûteuses structures ainsi que de nouvelles taxes. Cela correspond à leur état d'esprit humaniste selon lequel l'homme serait un dieu tout-puissant, indépendant de Dieu. Leur méthode est manipulatrice : culpabiliser les populations pour les asservir et les spolier. Tout cela rentre dans la définition du fascisme.
- l'intérêt économique est multiforme : fabriquer et vendre des produits plus chers et/ou plus compliqués, freiner la concurrence des pays en voie de développement qui seront handicapés par les réglementations et la lourdeur des habilitations et des contraintes nouvelles. La mise en place de systèmes de recyclage réglementaire se heurte au fait que le recyclage systématique coûte plus qu'il ne rapporte ; l'intervention étatique dans ce domaine amène donc l'émergence une nouvelle classe d'entreprises parasitaires qui va bénéficier des subventions indispensables à toute activité déficitaire ; cela provoque aussi l'exclusion des pauvres des activités de récupération qui leur permettaient de se sortir de la misère. Un autre aspect économique très important concerne les "scientifiques", les bureaucrates et les journalistes qui s'engraissent sur la peur du "réchauffement" : ils ont trouvé là une source de financement abondante, ils ont donc tout intérêt à produire des conclusions qui perpétueront ce financement. Mais si ces "élites" trouvent dans cette affaire un moyen de s'enrichir, la grande majorité des populations subira un appauvrissement parce que les dépenses pharaoniques qui seront gaspillées contre les moulins à vents de l'effet de serre ne seront donc pas employées à de vrais investissements productifs. Ironiquement, ils appellent ce gaspillage du "développement durable" !
- l'intérêt
religieux
et idéologique tient en la
promotion de
l'humanisme et en sa lutte contre le Christianisme : le
catastrophisme climatique accrédite la thèse de
toute-puissance
de l'homme (il serait capable de chauffer la terre, ou de la refroidir
!), au mépris
de la Providence et des lois de Dieu. La
crédulité de nombre de nos
contemporains montre en fait qu'ils partagent cette
même mentalité. Comme organisateurs de la
campagne, on retrouve les
grands-prêtres que sont l'ONU (avec
sa "Charte de la Terre" socialiste) et les ONG écologistes.
Certaines
églises, plutôt que de défendre la
vérité, s'alignent sur les thèses
alarmistes et s'associent avec ces
eugénistes : stupidité ou
apostasie ?
L'humanisme conduit toujours à l'eugénisme, qui rassemble aussi des motivations politiques et économiques. Ainsi les organisations eugénistes veulent dépeupler la terre des races qu'elles considèrent comme inférieures. On les entend comparer l'humanité à un cancer qui rongerait la terre : il devient alors moral de l'exterminer ; on est à l'opposé de la vision chrétienne du monde. L'État Chinois vient d'ailleurs de se vanter d'avoir réduit ses "émissions de gaz à effet de serre" grâce à son programme d'extermination des enfants avant la naissance. C'est exactement comme l'Allemagne nazie qui voulait se construire un espace vital en se débarrassant des "sous-hommes".
Que faire
Le marketing de la peur vise à nous asservir
à une religion
écologiste
de la déesse Terre, religion
pharisienne et méprisable par excellence : nos
défenseurs de
la "nature" sont les plus ardents promoteurs de la
contraception chimique tout en refusant l'usage des pesticides des plus
utiles, et ils
prétendent s'intéresser aux
générations futures tout en cherchant
à les
éliminer par avortement.
Contre l'asservissement, il y a la
vérité, elle nous
rend
libres. Libres de dominer la création afin de la rendre
productive, selon le mandat créationnel ; libres de
refuser le
catastrophisme et les fables imbéciles ; libres
de refuser de perdre notre temps à trier les ordures
gratuitement ; libres d'utiliser du carburant
pour nous chauffer, produire et transporter ; libres
de préférer les emballages plastiques ;
libres de préférer des investissements dans le
développement économique
réel plutôt qu'en de luxueuses
"énergies renouvelables" prétendument "durables".
La vérité, qu'il faut
connaître et faire connaître,
c'est que Dieu est
aux commandes et qu'il assure la stabilité de sa
création
(Ps. 19:2-7, Ps. 104:5, 9).
Ce n'est donc pas l'activité humaine qui
peut
ébranler la terre. Ce qui
n'empêche pas Dieu d'infliger la sécheresse
et la désertification aux peuples qui le
déshonorent. Si le Sahara est
devenu un désert au lieu du jardin verdoyant
qu'il était, c'est parce que Dieu l'a
décidé.
Dieu pourrait bien décider aussi de
rendre
inhabitables les pays du
monde occidental contemporain qui se sont écartés
de la foi et qui massacrent des millions d'enfants innocents chaque
année : « lorsqu'ils
constateront que tout
est
ravagé par le soufre, le sel et le feu, que la terre est
inculte et
improductive au point qu'aucune herbe n'y pousse, qu'elle est
ruinée comme Sodome et Gomorrhe, Adma et Tseboïm,
ces villes que
l'Éternel a détruites dans sa
colère ardente, tous ces peuples se demanderont :
'Pourquoi
l'Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ?
Quelle était la cause
de cette grande et ardente colère ?' Alors on
répondra : 'Cela est arrivé parce qu'ils
ont abandonné
l'alliance
que l'Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, avait
conclue avec
eux' » (Deut. 29:22-25)
Ce ne sont pas les "taxes vertes" qui y changeraient alors quoi que ce
soit.
Si nous voulons réellement que nos pays
prospèrent,
il n'y a
qu'une seule voie : le retour à la foi et
à
l'obéissance à Dieu : «Si
vous obéissez à l'Éternel
votre Dieu, voici toutes les bénédictions dont
Dieu vous comblera (...)
L'Éternel vous comblera de biens (...), il vous accordera de
nombreux
enfants, multipliera vos troupeaux et vous donnera des
récoltes
abondantes. L'Éternel ouvrira pour vous son bon
trésor céleste
pour donner en temps voulu la pluie
nécessaire aux terres et pour bénir tout travail
que vous accomplirez.»
(Deut. 28:2, 12).
1. Voir notamment www.canadafreepress.com/2006/harris061206.htm et http://online.wsj.com/article/SB115127582141890238.html
2. Voir
la revue Fusion en www.revuefusion.com/images/Art_095_36.pdf
et www.revuefusion.com/images/Art_998_6.pdf
3. Voir
http://gaia.world-television.com/wef/worldeconomicforum_annualmeeting2007/default.aspx?sn=19392
4. Visible
en Français en www.umadev.com/mies/images/documents/AR4%20SPM%20GR1%20FR%2007-04-07.doc
5. Version
en cours de rédaction en Anglais visible
en http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/wg1-report.html
6. Voir
le rapport alarmiste de "Christian Aid" (www.christian-aid.org.uk/indepth/705caweekreport/human_tide.pdf),
adepte de la "théologie" de la libération
7. La
notion de "consensus" avancée par les
pseudo-écologistes est une notion
politique qui n'a aucune
validité en matière de science. Du temps de
Hitler il y avait bien un
consensus international sur la validité de la
"science" eugénique, alors qu'il s'agissait uniquement d'une
idéologie
politique ! Il y a maintenant de nombreux sites
sérieux qui publient des arguments contre la
théorie du
"réchauffement". Voir par exemple :
www.climat-sceptique.com,
www.nrsp.com,
www.pensee-unique.fr,
www.nationalcenter.org/Kyoto.html,
etc.
8. Voir www.institutmolinari.org/editos/20061031.htm et www.oism.org/pproject/s33p357.htm. La chaîne anglaise Channel 4 a même produit un documentaire en réponse à la propagande d'Al Gore : "The Great Global Warming Swindle" visible en http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758 et bientôt en DVD.