La politique nazie de l'Union Européenne

Nous avons en 2005 soutenu le non lors du référendum sur la "constitution" européenne. Cette constitution tyrannique a échoué mais, malgré cela, l'Union Européenne continue de tenter d'imposer sa politique socialiste et abortiste. Plusieurs affaires significatives continuent de démontrer cette nocivité de l'Euroland, qui cherche à devenir un genre d'empire romain.

Contre la liberté d'instruction

L'Allemagne n'a pas été complètement dénazifiée. Elle applique encore des lois mise en place sous le 3ème Reich. L'obligation scolaire et donc l'interdiction de l'école à domicile en fait partie depuis 1938. Ainsi une quarantaine de familles chrétiennes sont actuellement persécutés par l'État allemand parce qu'elles préfèrent instruire elles-mêmes leurs enfants : elles subissent des amendes et le kidnapping de leurs enfants par l'État qui n'hésite pas à utiliser la répression psychiatrique, comme du temps de Hitler et Staline.

Une famille s'est pourvue en appel auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme qui, dans la décision Konrad vs Allemagne de septembre 2006 a donné raison à l'État allemand en déclarant que « les parents ne peuvent pas refuser le droit à l'éducation d'un enfant sur la base de leurs convictions » et en prétendant que ce droit à l'éducation « par sa nature même dépend de la réglementation de l'État ».

Cette malencontreuse décision de justice européenne conforte donc l'État allemand dans sa tyrannie et force ces familles à chercher un asile hors d'Allemagne. Elle représente aussi un danger pour les autres pays où la liberté d'enseignement est toujours fragile, comme en France.

Ainsi un rapport d'une commission d'enquête parlementaire relative à l'influence des "mouvements à caractère sectaire" et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs a été rendu le 19 décembre 2006. S'appuyant sur un seul cas particulier (Tabitha's Place), la commission proposait des mesures qui portent atteinte à la liberté de choix et à la liberté pédagogique de toutes les familles qui instruisent leurs enfants à domicile, en proposant de soumettre le choix de l'instruction en famille à l'autorisation de l'inspecteur d'académie, les raisons de ce choix pouvant se justifier « dans l'hypothèse de la maladie, d'un handicap de l'enfant, d'un déplacement de la famille et de tout autre motif réel et sérieux des parents ». La commission préconisait en outre d'imposer aux familles une inscription dans un établissement à distance public ou privé reconnu par l'État.

Cela s'est traduit par deux amendements d'une loi sur la "Protection de l'Enfance" proposés par Georges Fenech (UMP) et Philippe Vuilque (PS), qui ont heureusement échoué le 10 janvier dernier, grâce notamment à l'action du CLI (Collectif pour la Liberté d'Instruction)1.

Faire avorter les nations pauvres

Pressions sur le parlement nicaraguaien

La parlement du Nicaragua sous la pression des grands "démocrates" européens.

Le 26 octobre 2006, le Nicaragua a voté à l'unanimité une loi interdisant l'avortement. Mais avant le vote de cette loi pro-vie, l'Union Européenne a exercé des pressions pour arrêter la procédure parlementaire. Ces pressions sont illégales, car l'UE outrepasse ses prérogatives, c'est pourquoi elle nie lorsqu'elle est accusée. Il reste cependant des traces comme cette lettre2 reçue par le président de l'Assemblée Nationale du Nicaragua, Eduardo Gomez, envoyée par un groupe d'ambassadeurs de "pays donateurs" (dont l'UE représentée par Francesca Mosca) qui demande que les restrictions à l'avortement soient assouplies. Parmi les signataires, on retrouve bien entendu les vieux pays socialo-eugénistes (Suède, Finlande, Canada, Norvège, Pays Bas, Danemark) et les agences de l'ONU (OMS, UNICEF, PNUD, FNUAP, FAO). Pour que tout le monde comprenne, Mme Mosca précisa à la presse locale qu'en réalité les pays développés menaçaient le Nicaragua de bloquer l'aide financière au développement s'il ne décriminalisait pas l'avortement. Le 27 octobre, un autre gnome du Secrétariat Général du Conseil des Ministres de l'UE menaça par fax l'ambassadeur du Nicaragua à l'UE à Bruxelles : son pays serait désormais isolé de toutes les négociations internationales bilatérales à cause de la nouvelle loi pro-vie.

Le Ministre Fédéral allemand pour la coopération économique et le dévelopment, Mme Heidemarie Wieczorek-Zeul, qui représente les affaires étrangères au Conseil des Ministres de l'UE, a aussi ouvertement et officiellement menacé le Nicaragua : "La communauté internationale des pays donateurs a clairement exprimé au président Ortega qu'il y aurait des conséquences immédiates en termes de coopération au développement, si cette législation nationale n'était pas abrogée."

Supprimer la liberté d'expression

Le Parlement Européen a voté le 25 avril 2007 une résolution3 condamnant la Pologne pour une prétendue "homophobie" qui résulterait de "déclarations d'incitation à la haine" imputées au Premier Ministre polonais et à son Ministre de l'Instruction. De quoi s'agit-il en fait ?

Ils ont dit que “promouvoir un style de vie homosexuel auprès des jeunes à l'école comme alternative à une vie normale va trop loin, et que ce genre d'initiatives doivent être stoppées dans les écoles.” Le Parlement européen prétend que ce point de vue et que la législation correspondante seraient une violation des lois Européennes sur les droits de l'homme, ce qui est tout simplement faux.

Parallèlement de nombreux pays se mettent à faire des lois réprimant plus sévèrement des crimes selon le degré de "haine" de ceux qui les commettent, ce qui est parfaitement stupide, la loi pénale n'étant là que pour juger des faits matériels, ce qui n'est déjà pas simple. Ils cherchent en fait à empêcher l'expression d'opinions contraires à leur propagande étatiste et eugéniste, par la création d'un ensemble de délits d'opinion.

C'est d'ailleurs une directive européenne de 2000 qui avait amené en 2004 la création d'une agence de police de la pensée (la HALDE) en France. Les débats parlementaires que cela a suscité révèlent des perles insoupçonnées :

Patrick Bloche (PS) : "C'est la force de notre démocratie de refuser la logique non restrictive du 1er amendement (sur la liberté d'opinion) de la Constitution Américaine" ; et aussi Brigitte Barèges (UMP) pour qui il ne s'agit plus de "punir les vrais délits mais d'éradiquer la cause des délits..."

Seuls les tyrans qui se prennent pour des dieux veulent juger les motivations, et par là, empêcher la libre expression, surtout celle qui remet en cause les structures de péché. L'Euroland fonctionne en fait selon le modèle soviétique, et devrait s'écrouler de la même manière. Hâtons ce moment.

Le nouveau président français, M. Sarkozy, est favorable à cet empire européen tyrannique. Il est aussi pro-avortement, comme en témoigne la nomination de M. Kouchner, ami de Mme Veil, aux affaires étrangères. Il est, comme lui, un genre de socialiste et n'a pas l'intention de réduire le pouvoir de l'État.
Mais son pragmatisme et son absence de convictions réelles le rendent sensible aux pressions.


1. Voir http://www.lesenfantsdabord.org/articles.php?lng=fr&pg=458

2. Voir http://www.lifesite.net/ldn/2007_docs/UNEuCanadalettertoNicaragua.pdf

3. Voir http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?Type=TA&Reference=P6-TA-2007-0167&language=FR