Le génocide péruvien
Depuis des années (1996 à 2000), les amis pro-vie du Pérou dénonçaient la politique coercitive de contrôle des naissances visant principalement les populations indiennes, avec l’appui d’organisations eugénistes étrangères comme l’UNFPA (ONU).
En juin 2002 une commission d’enquête du Congrès péruvien publie un rapport sur la campagne de stérilisations forcées de l’ex-président Fujimori. Ce rapport détaille comment cette campagne a employé la coercition pour exécuter les quotas de stérilisations, et comment il était financé par des organisations internationales qui étaient liées à cette campagne. 331 600 femmes et 25 900 hommes ont été stérilisés sous des pressions diverses.
La commission concluait que Fujimori était coupable de génocide et que l’UNFPA servait de «secrétaire technique» à la campagne.
La Banque Mondiale, le FMI et l’USAID étaient aussi dans le coup, ainsi que la Sécurité Sociale locale.
Un certain nombre d’organisations de défense des «droits de l’homme» a fini par comprendre que la stérilisation forcée n’était pas un droit de l’homme. Et cette affaire est remontée aux USA car l’USAID était complice.
Mais c’est surtout grâce aux péripéties judiciaires liées aux poursuites contre Fujimori, réfugié au Japon, que ce scandale a fini par faire grand bruit dans toute la presse mondiale, y-compris dans le Monde Diplomatique (juin 2004), Arte (29/05/2003), La Croix (26/07/2002), Libération (15/07/2002).
A quand les poursuites contre l’UNFPA et les autres complices ?

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