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Comment
les
groupes pro-avortement prévoient de promouvoir l'avortement aux
États-Unis et dans le monde, non pas par des arguments directs,
mais en
tordant le sens des mots et des définitions.
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La
preuve
que le but du lobby pro-avortement veut définir "des droits
reproductifs internationaux" pour y inclure, selon ses propres
termes, "(a) l'avortement ; (b) l’accès des adolescents
à
des
soins de santé liés aux droits reproductifs", qui
comprennent
l'avortement sans consentement ni avis parental. Ils expliquent
très
clairement leur interprétation selon laquelle "les droits
reproductifs" et la santé incluent fondamentalement
l'avortement. Et
ils indiquent que le lobby pro-avortement (ou "pro-choix") doit
continuer son
plaidoyer pour garantir comme un droit de l’homme la liberté de
choix des femmes d’arrêter une grossesse.
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Leur
plan
pour amener tous les pays à soutenir légalement
l'avortement sans
participation parentale, en exploitant le droit international et
européen, les traités, les conventions et les
organisations
chargés de faire appliquer les traités. Une de leurs
stratégies est de manipuler les normes internationales pour
forcer des
pays à faire la volonté du lobby pro-avortement. En ce
qui
concerne l'Union Européenne, et plus particulièrement le
Parlement
européen, cela implique un procédé graduel de
répétition des interprétations de normes
existantes pour
englober et protéger des droits de l'homme. Comme les
interprétations des normes reconnaissant des droits reproductifs
sont
répétées dans les rapports du Parlement
Européen (en
particulier sur le respect des droits de l'homme fondamentaux dans
l'Union
Européenne et sur la politique des droits de l'homme dans le
monde), la
légitimité de ces "droits" s’en trouve renforcée.
En
outre la nature graduelle de cette approche leur évite de se
mettre dans
une situation risquée de "tout ou rien".
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La
preuve
qu'ils travaillent à renverser des lois nationales dans
différents
pays indépendamment de leur tentative de changement des normes
internationales. De tels changements dans un ou plusieurs pays
clés
peuvent avoir un effet catalytique sur les pays voisins ou sur la
solidification
des normes internationales.
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Ils
admettent également qu'ils n'ont pas réussi jusqu'ici
à
déformer la définition internationale des droits de
l'homme pour y
inclure le massacre par avortement des enfants à naître.
Ils
pensent qu’ "il n'y a aucune norme obligatoire tangible qui
définisse le droit des femmes à terminer une grossesse".
Mais
ils expliquent leur manière de contourner le problème : "Pour
arguer du fait qu'un tel droit existe, nous nous sommes
concentrés sur
des interprétations de trois catégories des normes dures
: les
droits à la vie et à la santé ; le droit
d'être
protégé de la discrimination ; les droits qui
protègent
l’autonomie de décision en matière privée."
Ils
donnent ensuite en détail la manière d’exploiter le droit
à la vie :"Le droit à la vie a été
interprété pour exiger des gouvernements qu'ils agissent
à
la préservation de la vie. Le droit à la santé
garantit le
meilleur niveau possible de santé physique et mentale. Puisque
l'avortement dans de mauvaises conditions est responsable de 78 000
décès par an et de centaines de milliers
d'invalidités, la
criminalisation de l'avortement nuit clairement à la vie et
à la
santé des femmes." On retrouve là la technique bien
connue de
la désinformation systématique appliquée depuis le
début, au travers de chiffres aussi imaginaires qu’alarmants.
Ils
reconnaissent cependant que "la communauté internationale a
échoué dans la reconnaissance d’un droit à
l’autonomie de décision en matière d'avortement, nous
fournissant relativement peu de normes indirectes".