Le gouvernement français a présenté en juin 2001 son nouveau projet de loi dit de "bioéthique" pour 2002. Les grands médias, toujours du côté du pouvoir, se sont félicités du fait que ce projet de loi ne vise plus à légaliser le "clonage thérapeutique", comme le voulait initialement l'ex-trotskiste Jospin. Cependant cette pseudo-victoire de la vie n'est qu'une tartufferie.
La tactique de l'épouvantail :
Parce que le clonage effraie encore la population, on présente ce projet de loi comme respectant l'éthique
car il le rejette le clonage dit "thérapeutique" ; ce dernier consiste à fabriquer un jumeau
par clonage pour le dépecer à fins de greffes.
Mais le projet de loi vise à légaliser l'expérimentation sur des jeunes orphelins ou abandonnés
par leurs parents, gardés prisonniers dans l'azote liquide de leurs "concentration cans". Cette expérimentation
sur les embryons humains consiste donc à leur voler des organes ou des cellules dites souches pour les greffer. Il
n'y a aucune différence morale avec les horreurs du clonage « thérapeutique » car ce
sont deux formes de cannibalisme.
Mais à cause de son jeune âge, le très jeune humain appelé embryon n'a pas le droit de vote.
Il est donc totalement méprisé par les politiciens et les idéologues. Les embryons sont de plus insultés
et traités de "surnuméraires", c'est-à-dire d'"indésirables".
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L'affaire des cellules souches
Le projet de loi français revient à une légalisation de l'expérimentation sur les cellules souches embryonnaires. En août 2001 aux USA, le président Bush a lancé un projet de loi de financement fédéral de recherches sur des lignes de cellules souches provenant d'embryons déjà détruits, ce qui est plus restrictif qu'en France. Cependant la controverse qui s'ensuit est très vive là-bas ; elle met en scène 3 camps :
les pro-avortement (y-compris certaines coalitions prétendument
chrétiennes, certaines églises prétendument « protestantes » comparables en France
à l'ERF, et la plupart des journalistes),
les pro-Bush pro-vie, qui ne veulent pas critiquer le président
et qui soulignent le fait que sa décision interdit les recherches qui utiliseraient des embryons non déjà
tués,
les pro-vie tout-court (y-compris l'Église catholique et les
Baptistes du Sud) qui disent que la décision de Bush est mauvaise, pace qu'elle ouvre la porte au financement fédéral
et justifie à posteriori le meurtre des enfants à naître. Ils rappellent aussi que la piste de recherche
sur les cellules souches embryonnaires n'est pas forcément techniquement la meilleure.
La science cache-sexe
Depuis l'été, les résultats des recherches scientifiques les plus récente démontrent
que des cellules souches prélevées sur des adultes sont plus prometteuses et offrent plus de possibilité
pour mettre au point des thérapies efficaces, notamment sur la maladie d'Alzheimer. Ces cellules peuvent être
trouvées dans de nombreux organes d'adultes et leur utilisation ne pose aucun problème éthique, alors
que l'utilisation des cellules embryonnaires (provenant d'avortement ou de clonage « thérapeutique »)
implique le meurtre d'enfants à naître.
C'est probablement pour tenter de justifier l'avortement et atténuer leurs sentiments de culpabilité enfouis
que l'establishment et les médias pro-avortement cherchent à tout prix à faire accepter et financer
les recherches à base de cellules embryonnaires, alors qu'elles sont techniquement dépassées.
Ils nous présentent ces expérimentations répugnantes comme un progrès de la science. Or cette prétendue science ne sert qu'à cacher la barbarie des actes, tout comme le Dr Mengele, petite main du Pr Verschuer, et le Dr Clauberg qui faisaient des expériences sur des êtres humains captifs, en leur inoculant des maladies (p. ex. la diphtérie) ou en testant des méthodes de stérilisation (p. ex. aux rayons X) et de contraception (p. ex. avec des hormones extraites de plantes mexicaines).
La science a bon dos.