Liberté, égalité, fraternité

Beaucoup ont été choqués par la visite récente de dictateurs communistes (Chinois et Vietnamien) au chef de l'État français. On connaît en effet la brutalité du régime communiste chinois qui pratique l'avortement forcé, l'anthropophagie, l'infanticide, etc. Mais ces visites illustrent en fait la communion d'esprit entre ces barbaries et la religion de l'État français (l'humanisme athée) qui est devenue très intolérante et a anéanti de fait la devise de la république : "liberté, égalité, fraternité" sont devenues obsolètes. On commence à parler de la France comme d'une "barbarie développée".

Nous ne vivons en effet déjà plus sous un régime de liberté. La liberté d'expression et de manifestation ont disparu depuis la loi Neïertz : l'entrave à l'avortement est devenue un délit, alors que l'entrave à un dépôt de carburants est presque respectable. La liberté d'information est elle aussi réduite dans la mesure où les grands médias, massivement sous le contrôle ou l'influence de l'État, et principalement composés de journalistes favorables à nos adversaires, refusent de relayer notre message, sauf quand ils peuvent s'en servir pour nous ridiculiser.

Par ailleurs, l'ingérence de l'État dans tous les domaines de la vie (familles, écoles, santé, églises, associations, entreprises...) doublée d'une fiscalité confiscatoire, a tendance à inhiber toute résistance.

L'égalité devant la loi ne semble plus établie : c'est le règne du "deux poids, deux mesures", que nous avons suffisamment commenté dans ce bulletin.

Il n'y a pas de fraternité entre ceux qui défendent la vie humaine et ceux qui la méprisent. Rester solidaires de ces derniers s'apparente de plus en plus à de la trahison ; il ne reste qu'un rapport d'homme civilisé à sauvage barbare.

Cela a plusieurs conséquences pratiques : le système de sécurité sociale a changé de finalité. Il sert maintenant à financer l'avortement, la "contraception" abortive et les manipulations d'embryons humains (au travers des FIV). Le système de retraites actuel mène au paradoxe suivant : les enfants de ceux qui les ont laissé vivre vont payer la retraite de ceux qui ont tué les leurs !

Mais ce système devrait logiquement s'écrouler entre 2006 et 2010 à cause du poids croissant des cotisations retraites et maladie.


Nous sommes donc devenus une minorité persécutée. Il est important que nous en prenions conscience afin de survivre, d'agir et de reconquérir le terrain. Cela passe par de nouvelles formes de solidarité qui n'ont plus rien à voir avec la solidarité nationale ; et par de nouvelles formes de dissidence et d'organisation.
n