La Trêve de Dieu dérange un
certain nombre d'officines et de groupements. Nous sommes ainsi l'objet d'attaques.
Afin que vous soyez mieux à même de nous comprendre et de nous soutenir,
il nous paraît important que nous vous informions sur la nature de ces attaques,
qui nous obligent à nous défendre et qui mobilisent ainsi une partie
de nos ressources et de notre temps.
Attaque n°1: le dévoiement du projet Survivants
Comme vous vous en souvenez, nous avons lancé
en 1997 le mouvement des Survivants à l'avortement légalisé.
Vous nous avez soutenus afin qu'un tel mouvement de jeunes puisse exister sans que
l'on puisse lui attacher la "mauvaise" réputation de notre association
auprès de la presse. Nous avons consacré à ce projet d'avenir
un gros investissement en temps et en argent, au travers de publications et de sessions
de formation, et surtout en payant un salarié cadre pour travailler à
son organisation. Cependant, nous avons commis une imprudence en donnant à
ce mouvement une structure trop centralisée et en faisant confiance à
ce salarié : ce dernier est parti en emportant le projet et le mouvement
de jeunes qui le mettait en oeuvre. Déjà fin 1997 nous avions senti
une dérive dans ce mouvement, que nous avons essayé de corriger :
la forme devenait plus importante que le fond, c'est-à-dire que l'esprit
chrétien qui devait animer les participants était rejeté au
profit d'une insistance exclusive sur la forme.
Fin mars 1998, notre salarié démissionnait
oralement, puis rétractait cette démission tout en ne retravaillant
pas avec nous. Nous avons dû le licencier pour fautes après quelques
tentatives de conciliation, puis il nous poursuit aux prud'hommes... Parallèlement
il est devenu le "gourou" du mouvements des Survivants, lequel est progressivement
tombé dans l'oubli et les contradictions internes : on trouve dans leurs
déclarations publiques une agressivité importante à notre encontre,
ainsi que des déclarations qui confirment la dérive que nous avions
tenté de corriger fin 1997 :
leur
slogan "ni fachos ni cathos" est exact quant au fascisme (puisque ce dernier
est dans le camp pro avortement) mais faux en ce qui concerne le catholicisme pour
la majeure partie des Survivants : cela s'apparente à un reniement que nous
désapprouvons ;
leur volonté
de silence sur les contraceptions abortives convient à nos adversaires et
refuse la réalité.
Or la communication ne peut fonctionner que dans
la vérité, et on n'amadoue pas un adversaire en se reniant. C'est
probablement la raison pour laquelle le mouvement des Survivants stagne et ne touche
plus la grande presse.
L'autre raison est la perte de synergie et la destruction de la stratégie
d'ensemble que nous avions conçue.
Il y eut aussi ces lettres (non signées) de deux anciens membres de l'association,
adressées à nos donateurs, parlant de "scission" et appelant
à soutenir une autre association en nous dénigrant. Passons.
D'autres groupes de Survivants pourraient émerger
localement, avec des structures décentralisées, qui n'auraient pas
un racisme anti-adultes et qui ne rechignerait pas à capitaliser sur les
expériences acquises, pour développer de nouvelles formes de contestation
de la pensée eunuque et abortiste.
Attaque n°2: une curieuse affaire de diffamation
Parallèlement à ces péripéties,
un site Internet, www.survivant.org
a vu le jour fin juin 98. Il avait été conçu quelques mois
auparavant et nous avions participé indirectement à sa mise sur pied
en lui trouvant les partenaires indispensables. Les animateurs de ce site n'étaient
pas opposés à maintenir quelques contacts avec nous, ce qui nous a
permis d'y publier des pages sur le RU486 et sur les effets abortifs de la "pilule".
Mais au printemps 99, une de nos adversaires a
lancé une plainte en diffamation contre une page de ce site, où elle
s'estime lésée. Curieusement une instruction a été lancée,
alors que quand des pro-vie subissent des diffamations, leurs plaintes n'aboutissent
nulle part, soit pour des "erreurs de procédure", soit par des
jugements peu concluants qui les obligent à monter en appel, puis en cassation,
etc.
Dans le cas décrit ici, la plaignante appartient
à un groupuscule dont la spécialité semble être la "plainte
prétexte" visant en réalité à faire dépenser
de l'énergie en pure perte à ceux qu'elle vise. Un de leurs chevaux
de bataille est l'«homophobie» et ils expliquent ceci dans leur petit
bulletin : "à chaque fois que quelqu'un (...) aura une attitude homophobe,
nous ferons ce qui est en notre pouvoir pour le traîner en justice. Si nous
ne sommes pas fondés à porter plainte, nous inciterons localement
ceux qui peuvent le faire. Afin d'engager le débat, nous médiatiserons
chacune de ces actions. Bien-sûr au début, la loi ne prévoyant
pas de délit (...), nous perdrons nos procès. Mais tôt ou tard,
les tribunaux seront bien obligés de tenir compte de nos plaintes".
Nous ne savons pas ce qu'est l'«homophobie",
mais être pro-vie semble bien pire !
les Sauveteurs
qui sont harcelés et touchés dans leurs finances,
les personnes qui subissent des
persécutions à cause de leur courage dans la défense de la
vie humaine, face à des administrations et des systèmes de plus en
plus iniques.
Et de défendre
les enfants à naître contre les avorteurs
et les empoisonneurs : par exemple, la campagne contre les "contraceptions"
abortives doit s'amplifier...n